Les Américains les plus riches sont un peu plus pauvres

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écompte de billets de 100 dollars (Photo : Jung Yeon-Je)

[30/09/2009 22:20:11] NEW YORK (AFP) Les Américains les plus riches sont un peu plus pauvres en 2009, et même la fortune de Bill Gates, toujours en tête du peloton, a fondu de 7 milliards de dollars, selon le classement des 400 Américains les plus fortunés publié mercredi par Forbes.

Au total la richesse de ces 400 personnes s’élève en 2009 à 1.27O milliards de dollars contre 1.570 milliards en 2008: 300 milliards de dollars sont partis en fumée dans les douze derniers mois.

Les dix premiers au hit-parade ont perdu collectivement 39,2 milliards, précise le magazine Forbes dans un communiqué.

Les bourses chancelantes, la chute de l’immobilier, les escroqueries et les divorces sont à l’origine de “l’appauvrissement” de 314 milliardaires, et en ont fait disparaître 32 de la liste. Parmi ces derniers, on note l’ancien financier Allen Stanford, en prison pour escroquerie, et un vice-président du géant d’internet Google, Omid Kordestani, exclu du classement après un divorce onéreux.

Numéro deux sur la liste, l’homme d’affaires et investisseur Warren Buffett perd 10 milliards de dollars et sa fortune est désormais évaluée à 40 milliards. Oprah Winfrey, à la tête d’un empire médiatique, se classe 141ème, et sa richesse a fondu de 400 millions.

Le maire de New York Michael Bloomberg, candidat à un troisième mandat en novembre prochain, perd 2,5 milliards et est au 8ème rang avec une fortune estimée à 17,5 milliards de dollars.

Le ticket d’entrée a été abaissé de 1,3 milliard à 950 millions de dollars.

Enfin, parmi les 28 nouveaux venus, on remarque un client de l’escroc Bernard Madoff. Numéro 371 de la liste des milliardaires américains, l’investisseur Jeffry Picower est surveillé par le liquidateur judiciaire Irving Picard, chargé de collecter des fonds pour indemniser les milliers de victimes de l’escroc.

Selon Irving Picard, M. Picower figure parmi les investisseurs qui ont reçu plus en retours que la somme qu’ils avaient misée au départ, ce qui fait d’eux non pas des victimes mais des bénéficiaires de l’escroquerie, contre qui il envisage de porter plainte.