G7 à Istanbul : l’excès de volatilité des changes néfaste pour la stabilité économique

[03/10/2009 19:11:19] ISTANBUL (AFP)

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çaise Christine Lagarde et le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, le 3 octobre 2009 à Istanbul. (Photo : Stephen Jaffe)

L’excès de volatilité et les mouvements désordonnés des taux de change “ont des implications néfastes pour la stabilité financière et économique”, ont estimé samedi à Istanbul les ministres des Finances du G7.

Les grands argentiers du G7 qui rassemble les pays les plus riches de la planète, ont également affirmé dans une déclaration commune leur volonté de “continuer à surveiller étroitement les marchés financiers et de coopérer lorsque c’est approprié” dans le souci de préserver un système financier international “fort et stable”.

Dans ce contexte, les ministres des Finances “accueillent favorablement l’engagement de la Chine en faveur d’un taux de change plus flexible, qui devrait conduire à une appréciation continue du Renminbi (la monnaie chinoise) de façon effective”, selon le texte de la déclaration finale rendue publique à l’issue de leur réunion.

“La France considère que la question des monnaies est essentielle”, a déclaré devant la presse la ministre française de l’Economie Christine Lagarde, soulignant qu’elle avait rappelé à ses homologues “le besoin d’un dollar fort”.

Cette réunion qui est intervenue huit jours après le sommet du G20 à Pittsburgh (Etats-Unis), a aussi permis aux ministres des Finances du G7 de réaffirmer certains des principes déjà énoncés par le G20, groupement qui rassemble le G7 et les pays émergents.

“Il n’y a pas de place pour l’excès d’optimisme alors que les perspectives de croissance restent fragiles et que les conditions du marché du travail ne sont pas encore en train de s’améliorer”, constatent les ministres des Finances dans leur communiqué. Le G7 réaffirme à ce propos sa volonté de “garder en place” les plans de soutien à l’économie “jusqu’à ce que la reprise soit assurée”.

Le communiqué final précise plus généralement que le G7 entend être “un exemple” dans l’application des engagements décidés par le G20 lors de ses trois sommets de Washington, Londres et Pittsburgh.