Sur le plan de l’infrastructure de télécommunications, le mini-rapport du
ministère des Technologies de la communication indique que, durant la période
2004-2009, celle-ci ‘’a connu un essor considérable’’ qui s’est traduit par une
importante amélioration des divers indicateurs enregistrés au niveau des
services de télécommunications offerts aux citoyens et aux entreprises.
C’est ainsi que le ministère rappelle que la densité téléphonique est de 98,8
lignes pour 100 habitants –dépassant l’objectif de 80 abonnés pour 100 habitants
inscrit au programme présidentiel–, dont 86.8 lignes pour 100 habitants pour la
téléphonie mobile, faisant figurer la Tunisie parmi les pays ayant la densité
téléphonique la plus élevée en Afrique.
En outre, et dans le but d’assurer l’adhésion de la Tunisie dans les réseaux
internationaux de télécommunication, un réseau de très haut débit a été réalisé
permettant de connecter la Tunisie au réseau mondial à travers le projet de
câble sous-marin «SEAMEWE4», entré en exploitation dès 2006, le câble sous-marin
«Keltra» reliant la Tunisie à l’Italie et le 3ème câble «Hannibal» en cours de
réalisation.
La Tunisie devient ainsi un point hub international, ce qui permis de
concrétiser l’objectif présidentiel visant à rendre notre pays un pôle régional
des activités innovantes basées sur les TIC.
C’est dans ce cadre que l’infrastructure de télécommunications a été modernisée
et déployée dans les zones résidentielles, et ce en exploitant les diverses
technologiques filaires et radio (VSAT, ADSL, WIMAX, …) pour couvrir tout le
territoire national.
Le réseau ADSL a été déployé dans tous les gouvernorats. La capacité du réseau
actuelle est de 430.000 ports ADSL à fin août 2009.
L’autre fait saillant dans le domaine des télécommunications au cours de cette
période, c’est l’attribution d’une nouvelle licence de télécommunications au
Consortium Divona Telecom – Orange (France Télécom) pour mettre en place et
exploiter un réseau de télécommunications fixe, Internet et mobile de la 2ème et
3ème générations.
Il faut également noter la mise en place d’un programme de développement du très
haut débit dédié aux entreprises et aux établissements administratifs, et ce par
la réalisation d’un programme national de connexion aux réseaux de
télécommunications modernes en fibres optiques de 300 zones industrielles et de
services, dont le coût est estimé à 120 MDT. A ce jour, 50 zones sont déjà
équipées et connectées. Ce projet permettra à plus de 1.600 entreprises d’être
raccordée au très haut débit.
14 zones industrielles sont programmés d’être raccordées par Fibre optique avant
la fin de 2009 en plus des régions bénéficiaires d’actions spécifiques dans le
cadre de projets présidentiels notamment les régions de Gafsa, Kasserine et
Kairouan.
Un réseau structuré exploitant le protocole Internet MPLS sur le plan national
et offrant un débit de connectivité pouvant dépasser les 100 mégabits/seconde au
profit des entreprises a été déployé
Le développement d’une infrastructure Haut débit a pour effet de contribuer à la
réduction des coûts des services de télécoms, l’amélioration de la compétitivité
des entreprises, la promotion des investissements étrangers et le développement
des infrastructures des télécommunications.