[05/10/2009 15:15:24] OSLO (AFP)
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| Logo de Telenor (Photo : Kaspersen Kristoffer Nyblin) |
L’accord annoncé lundi par Telenor et le conglomérat russe Alfa, qui prévoit la fusion de leurs actifs en Russie et en Ukraine au sein d’une nouvelle société commune, reste suspendu à plusieurs conditions, a souligné l’opérateur norvégien de télécoms.
Après cinq ans de conflit, Telenor et Alfa ont annoncé le regroupement de leurs coentreprises russe Vimpelcom et ukrainienne Kievstar dans une nouvelle filiale commune pesant 12,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires sur la base des chiffres 2008 et regroupant 85 millions d’abonnés.
Le principal point d’interrogation reste le retrait par Farimex Products, un actionnaire ultra-minoritaire de Vimpelcom que Telenor a toujours considéré comme un paravent d’Alfa, de sa demande de réparations. Farimex et Alfa contrôlé par le milliardaire Mikhaïl Fridman démentent tout lien entre eux.
“L’accord en fait une condition préalable: l’affaire Farimex doit disparaître de la circulation”, a déclaré à l’AFP Dag Melgaard, porte-parole de Telenor.
A la demande de Farimex, un tribunal de Sibérie a condamné cette année Telenor à payer 1,7 milliard de dollars de réparations pour avoir retardé le rachat par Vimpelcom d’un petit opérateur ukrainien.
Telenor ayant refusé de payer, la justice russe a saisi l’essentiel de ses 29,9% dans Vimpelcom et menace de vendre ces actifs aux enchères.
L’accord est aussi conditionné à l’apport de 95% des actions Vimpelcom afin de pouvoir lancer une offre publique de retrait, ainsi qu’au feu vert des autorités de la concurrence de nombreux pays, a précisé M. Melgaard.
Pour l’heure, Telenor et Alfa, via sa filiale Altimo, détiennent respectivement 29,9% et 44% de Vimpelcom, numéro deux de la téléphonie mobile en Russie, et 56,5% et 43,5% de Kievstar, numéro un en Ukraine.
Si l’accord est bouclé comme prévu au deuxième trimestre 2010, Telenor et Alfa détiendront 35,42% et 43,89% de la nouvelle société, également baptisée Vimpelcom.
