Un console DS de Nintendo (Photo : Toru Yamanaka) |
[08/10/2009 16:26:03] PARIS (AFP) Plusieurs personnes ont comparu jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour avoir contrefait des jeux vidéos Nintendo et commercialisé des appareils de copiage illicite entre 2006 et 2008.
Selon l’accusation, plus de 200.000 appareils de copiage ont été saisis dans le cadre de cette affaire. Ces produits permettent de copier sur la console portable Nintendo DS des jeux vidéo piratés, téléchargés sur internet.
Fin 2007, Nintendo avait déposé plainte à l’encontre de plusieurs magasins, grossistes et sites de commerce en ligne. Il réclame un million d’euros d’indemnités au titre du préjudice moral.
Parmi les prévenus figurent notamment la société Divineo et son gérant Max Louarn, soupçonné par l’accusation d’être le concepteur des boîtiers pirates, et le principal importateur. Petit génie du clavier et hacker reconnu dans le milieu, M. Louarn a déjà été condamné aux Etats-Unis et en France pour contrefaçon.
En 2007, Nintendo évaluait à 770 millions d’euros les pertes liées à la contrefaçon pour lui-même, ses éditeurs tiers et l’ensemble de ses développeurs tiers dans le monde.
La 31e chambre devait mettre son jugement en délibéré.