économique de la Maison Blanche Lawrence Summers, le 17 juillet à Washington (Photo : Win Mcnamee) |
[12/10/2009 13:25:19] WASHINGTON (AFP) Le conseiller économique de la Maison Blanche Lawrence Summers a défendu lundi la politique économique menée par le président Barack Obama, affirmant que le pays s’était écarté du gouffre économique grâce à elle.
“Grâce en grande partie au plan de relance (de l’économie), accompagné d’un plan de stabilisation du système financier rigoureux, et d’un programme pour permettre aux propriétaires responsables de rester dans leurs maisons, nous nous sommes considérablement éloignés du gouffre économique et sommes sur la voie de la reprise”, a dit M. Summers dans une lettre adressée au chef de la minorité républicaine de la Chambre des représentants, John Boehner.
Le plan de relance promulgué en février par Barack Obama portait sur 787 milliards de dollars destinés à faire redémarrer l’économie américaine.
Selon M. Summers, il y a eu des “changements notables” dans la tendance concernant les pertes d’emplois. Au troisième trimestre, l’économie a enregistré 256.000 pertes d’emplois en moyenne chaque mois, un niveau toujours élevé, mais nettement inférieur à celui des trimestres précédents, a noté le conseiller économique américain.
“Le président a été clair sur le fait qu’il ne serait pas satisfait tant que notre économie ne reviendrait pas à une solide croissance de l’emploi”, écrit M. Summers. “Le ralentissement notable du rythme des pertes d’emplois au cours des six derniers mois est une étape essentielle dans cette direction”.
Le conseiller de M. Obama a également jugé que le rythme de la contraction économique avait “nettement ralenti”.
Certains analystes estiment que le plan de relance a ajouté trois points de pourcentage à la croissance au deuxième trimestre, et que l’economie reviendra dans le vert au troisième trimestre, a noté M. Summers.
Ils estiment également que le taux de chômage, qui a atteint 9,8% fin septembre, sera inférieur de deux points de pourcentage fin 2010 par rapport au niveau qu’il aurait atteint sans plan de relance, a relevé M. Summers.