425.000 emplois dans les cinq années à venir
«Nous ne pouvons pas ne pas reconnaître le bond remarquable accompli par
l’économie tunisienne en l’espace de 20 ans grâce aux choix avisés du président
de la République qui ont permis au pays de retrouver ses grands équilibres
économiques et financiers, et de développer de nouveaux ressorts pour la
croissance», a déclaré aujourd’hui Hédi Djilani lors de la réunion
extraordinaire du Conseil national de l’organisation patronale dans le cadre des
élections présidentielle et législatives qui se tiennent le 25 octobre 2009 en Tunisie.
Le
président du patronat a profité de l’occasion pour passer en revue les points
les plus importants soulevés lors du discours présidentiel de candidature
touchant à l’économie et aux choix effectués tout au long des vingt dernières
années et leur impact sur le développement du pays à différents niveaux. Et en
particulier au niveau de l’emploi car sans emploi, il n’y a pas de dignité, a
affirmé Hédi Djilani. La promesse du président de la République de créer 425.000
emplois dans les cinq ans à venir est une grande œuvre à laquelle s’attelleront
tous les acteurs de la vie sociale et économique et qui permettra de faire vivre
des centaines de milliers de familles tunisiennes dignement, d’où l’importance
des mécanismes mis en place pour développer la coordination entre le ministère
de l’Enseignement supérieur et l’entreprenariat afin de mettre au point des
programmes adéquats pour répondre aux exigences du marché de l’emploi. Des
mécanismes pour soutenir les jeunes diplômés en les encourageant à lancer leurs
propres projets et en encourageant l’investissement. La position du président de
la République quant à l’enseignement privé a été, d’autre part, très claire, car il
est aussi important que l’enseignement public. Le secteur privé peut être un
facteur d’enrichissement et une source d’innovation et de créativité.
Le patronat, d’autre part, a rappelé le président de l’UTICA, a toujours
soutenu les choix du gouvernement dans l’intérêt du pays, ne serait-ce qu’en
acceptant lors des négociations sociales le principe de l’augmentation des
salaires dans une conjoncture particulièrement difficile à cause de la crise. Il
a précisé que le président de la République a toujours parié sur le patronat.
Car le secteur privé est créateur de richesses, pourvoyeur de l’emploi,
initiateur de l’investissement et source de revenus pour l’Etat.
Le chef de l’Etat a appelé à mettre en place de nouvelles incitations pour
soutenir les investissements à l’intérieur du pays mais aussi à l’international,
a déclaré Hédi Djilani. «Car, nous sommes aujourd’hui prêts grâce à notre
expertise, notre savoir-faire, et notre maîtrise du monde des affaires à nous
imposer dans d’autres pays d’autant plus que nous sommes soutenus et encouragés
par notre gouvernement», a-t-il précisé.
Mais plus important encore, a déclaré le patron du patronat, c’est le choix du
président de la République d’accorder plus d’autonomie aux régions en donnant
aux conseils régionaux la liberté au niveau de la prise des décisions concernant
leurs régions. Sans oublier les efforts fournis afin de désenclaver les zones
les plus reculées du pays grâce au développement des infrastructures
routières.1.500 km d’autoroutes seront réalisées dans les prochaines années et
leur annexion aux réseaux routiers des autres pays, feront de la Tunisie l’un
des pays les plus accessibles au monde. D’autant plus que parmi les points les
plus importants cités dans le programme présidentiel, figure en bonne place
celui de faire de la Tunisie une place financière internationale.
Hédi Djilani a terminé par un clin d’œil à la femme rappelant la maxime, «derrière
chaque grand homme, il y a une femme», et insistant sur la place de la femme
dans la société tant au sein de la famille puisque c’est elle qui veille à
l’éducation et à la formation des générations futures mais aussi dans l’économie.
A la fin du conseil, il a été procédé à la lecture du manifeste pour le soutien
de la candidature du président Ben Ali à l’élections présidentielle. L’Union
tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) souligne, dans
son message, que le nouveau programme électoral ne manquera pas de consolider le
processus de réformes politiques, démocratiques et économiques.