Nous y voilà ! Après avoir, des longues années, utilisé l’animal pour fabriquer
de l’insuline, le voilà qui prend l’homme en grippe et le porcus se venge du
corpus !
N’est-ce pas triste ou amusant que l’animal le plus proche de l’homme par
certaines aspects physiologiques soit –bien malgré lui– à l’origine d’une grippe
qui porte son nom et qui secoue la planète entière. Mais malgré tout ça, il y a
un impact positif sur l’économie: les usines de caméras thermiques fonctionnent
à plein régime, les usines de trucflu aussi.
Ce qui est curieux, c’est que le personnel de ces unités, lui, n attrape aucune
grippe !
Sacré cochon, t’as fait un beau pied de nez à la poule et sa minable petite
grippe aviaire -retourne à ton poulailler gallinacé déplumé !- tu arrives avec
ton gros groin renifleur de bonnes affaires et tu as même réussi à perturber les
rites de la seule religion qui avait vu le mal venir depuis toujours et interdit
ta consommation depuis toujours… Au grand bonheur des BHL et des autres…
Mais en bonne philosophe de chroniqueuse que je suis, je me dis, vous ne trouvez
pas curieux qu’en quelques décennies on ait créé autant de maladies: ça a
commencé par un virus qui a touché les relations intimes et maintenant on ne
peut même plus se serrer la main ni s’embrasser. Avec tous ces virus et ceux qui
vont venir, on va regarder son prochain avec méfiance et défiance… et, un
homme viril va devenir un homme viral et n’osera plus dire qu’une belle femme
est une belle poule !
Ajoutez à tout ça les changements de climat et les taux de carbone, l’avenir
n’est pas si gai pour l’humanité, et comme d’habitude, on va créer ces maladies
en Occident et on va les faire transférer et ensuite découvrir avec stupeur et
miséricorde qu’elles se sont développées et épanouies en Afrique ! Ensuite on va
créer des fonds, des programmes et des machins de lutte contre ces trucs là !
Pour conclure mes chers lecteurs, je vous dis à bientôt à moins qu’un directeur
de journal ait inventé le virus chronicus qui décime les chroniqueurs à l’esprit
souvent sceptique mais jamais antiseptique… Parole de cochon !