Paris : Delanoë confirme une nouvelle hausse des impôts locaux en 2010

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énérale de Paris (Photo : Pierre Verdy)

[19/10/2009 09:13:24] PARIS (AFP) Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a confirmé lundi devant le Conseil de Paris qu'”une nouvelle hausse” des impôts locaux interviendra en 2010 dans la capitale, mais qu’elle sera “nettement moins lourde qu’en 2009” et que ce “sera la dernière avant 2014”.

“Cet engagement sera tenu”, a assuré le maire aux élus municipaux, alors que les Parisiens viennent de se voir notifier une hausse de 9% des quatre taxes locales directes (taxe d’habitation, foncier bâti et non bâti et taxe professionnelle) pour 2009, ainsi que la création d’une taxe foncière départementale de 3%.

Présentant les orientations budgétaires pour le budget primitif 2010 qui sera voté en décembre, le maire a parlé d'”un moment d’exigence et de lucidité”, alors qu'”aucune garantie n’a été apportée sur la compensation future de la taxe professionnelle” qui rapporte actuellement 800 millions d’euros.

Il a souligné que “dans la crise, ce budget devra affirmer la solidarité”. “Cela commence par le logement” avec la mise en place, ce mois-ci, de l’allocation Paris logement qui aidera 17.000 ménages. Pour le maire, “le premier mal à combattre est le chômage” : le plan départemental d’insertion sera renforcé et 1 milliard d’euros, sur la durée de la mandature, seront consacrés à l’innovation.

Dans un contexte de crise, la mairie est à la recherche d’économies : “tout ce qui peut être optimisé le sera, à l’occasion notamment du renouvellement de nos contrats avec nos partenaires”, a fait valoir Bertrand Delanoë, affirmant que les effectifs de la collectivité (49.000), “après avoir augmenté de 8.000 sous le précédent mandat, resteront stables en 2010”. La création d’une direction des achats devrait permettre des “progrès réels”.

Aux critiques de l’UMP, le maire a répondu : “ce sont les mêmes qui soutiennent pour la France une politique budgétaire avec un taux d’endettement représentant les trois quarts du PIB” et un déficit, pour 2009, évalué à 140 milliards d’euros”.