ésident exécutif d’EADS, le 5 juin 2009 à Hanoï (Photo : Hoang Dinh Nam) |
[21/10/2009 07:06:24] BERLIN (AFP) Le patron du groupe européen d’aéronautique et de défense EADS, Louis Gallois, a dit s’attendre à ce que l’équilibre franco-allemand soit maintenu au sein de son actionnariat, dans le quotidien allemand Financial Times Deutschland de mercredi.
Son actionnaire allemand, le constructeur automobile Daimler, a une option pour céder un tiers de ses actions mais cette perspective n’inquiète pas outre mesure M. Gallois.
“Il y a plusieurs solutions, mais je crois qu’il est dans l’intérêt de chacun de maintenir l’équilibre entre la France et l’Allemagne dans la structure du capital”, selon M. Gallois. Daimler détient 22,5% du capital d’EADS, autant qu’un consortium réunissant l’Etat français et le groupe Lagardère.
M. Gallois s’est également prononcé en faveur d’un simplification des structures du groupe, avec notamment un siège unique, mais pas maintenant. “Il est évident pour tout le monde qu’il serait mieux de n’avoir qu’un seul siège”, au lieu de deux à l’heure actuelle, Munich et Paris, selon lui. “Mais il serait prématuré de s’attaquer à cela maintenant, car il y a encore un fort intérêt, au sein de l’entreprise et à l’extérieur, à conserver l’équilibre entre Munich et Paris”, a-t-il poursuivi.
Même chose pour la transformation d’EADS en société européenne, un autre chantier à l’étude mais pas forcément judicieux en période de crise “car la direction, qui a déjà beaucoup de travail, se verrait attribuer une tâche supplémentaire”.