Crise économique et droits de l’homme au menu du sommet de l’Asean

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ïlandais, Abhisit Vejjajiva, ouvre le sommet de l’Asean, le 23 octobre 2009 à Hua Hin (Photo : Christophe Archambault)

[23/10/2009 05:42:40] HUA HIN, Thaïlande (AFP) Un sommet des nations du sud-est asiatique s’est ouvert vendredi à Hua Hin, dans le sud de la Thaïlande, avec pour objectif de consolider la reprise économique et d’avancer vers la création d’une vaste zone de libre-échange.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Association des pays du sud-est asiatique (Asean) entendent notamment s’attaquer aux barrières commerciales et financières qui entravent les politiques de relance.

L’Asean, réputée pour sa faiblesse politique depuis sa création en 1967, devait aussi mettre en place vendredi une Commission inter-gouvernementale des droits de l’Homme (AICHR), censée répondre aux critiques sur son inaction dans ce domaine.

Le bloc régional, qui compte parmi ses membres un régime de quasi parti unique (Singapour), une monarchie absolue (Brunei), deux Etats communistes (Laos, Vietnam) et une dictature militaire (Birmanie) est notamment critiqué pour son incapacité à provoquer des réformes en Birmanie.

“Les principes consacrés dans la Charte de l’Asean, en particulier le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, doivent être traduits en actes concrets”, a déclaré le Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva aux dirigeants de la région.

Le premier couac est pourtant intervenu dès avant la création officielle de la Commission, avec l’expulsion de cinq des dix représentants de la société civile qui devaient s’entretenir avec les dirigeants.

Samedi, les dix de l’Asean (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam) seront rejoints par leurs partenaires de Chine, du Japon, de Corée du Sud, d’Inde, de Nouvelle-Zélande et d’Australie.