éants de l’électronique japonais, Panasonic et Sanyo (Photo : Yoshikazu Tsuno) |
[28/10/2009 10:19:29] TOKYO (AFP) Le groupe d’électronique japonais Sanyo a annoncé mercredi qu’il allait céder deux unités de production de différents types de batteries rechargeables à une filiale de son compatriote Fujitsu, une condition posée par les autorités de la concurrence pour son absorption par Panasonic.
Sanyo va vendre à FDK, entité de Fujitsu, les activités de fabrication de batteries nickel-métal-hydrure d’une de ses filiales au Japon, à l’exception de celles destinées aux automobiles.
Le groupe prévoit également de se séparer d’une partie d’une deuxième petite entité qui produit des batteries d’autres types, dont certains modèles lithium-ion.
Ces activités seront également vendues à FDK.
Au total, ces cessions se montent à 6,4 milliards de yens (47,5 millions d’euros).
“Nous avons compris que la regroupement de nos activités avec celles de Panasonic posait des problèmes de position dominante sur le marché de certains types de batteries et que pour obtenir l’autorisation de fusionner nous devions prendre certaines dispositions”, a justifié Sanyo dans les documents publiés.
Sanyo a indiqué que la cession de ces petites entités aurait une répercussion négative mineure de 9 milliards de yens (67 millions d’euros) sur ses comptes consolidés.
Le géant de l’électronique japonais Panasonic avait fait part fin 2008 de son intention de reprendre Sanyo, avec l’accord de ce dernier, mais il a dû retarder à plusieurs reprises l’annonce de l’ouverture de l’OPA dans l’attente des feux verts des autorités de la concurrence d’une douzaine de nations et régions.
La plupart des organismes concernés ont donné leur accord mais sous certaines conditions, dont la cession d’activités afférentes à certains types de batteries.
Panasonic doit dire où en est exactement le processus d’absorption de Sanyo d’ici à la fin de la semaine.