Une délégation d’ingénieurs tunisiens s’est rendue tout récemment dans la
capitale koweïtienne, où elle a participé activement aux Congrès Mondial sur le
thème : «Les Energies Alternatives : Option ou Nécessité». La Tunisie a joué un
rôle remarquable dans la préparation de cet évènement, en ce sens que c’est
elle, représentée par M.
Kamel Ayadi, membre à la Chambre des Conseillers et
président d’honneur de la FMOI, qui a eu l’honneur de présider le Conseil
Mondial Consultatif qui a veillé tout au long des deux dernières années à
l’organisation de ce méga évènement. Le congrès a rassemblé des représentants de
plus de quatre-vingt pays et plus d’une centaine de conférenciers, dont le Prix
Nobel 2007 et président du Panel Intergouvernemental des
Changements
Climatiques, Rajendra Pachauri.
Le congrès, dont la séance inaugurale fut présidée par le Prince Sheikh Jaber
Al-Ahmed Al-Sabah, s’est tenu parallèlement aux travaux de l’Assemblée Générale
de la FMOI. Plusieurs autres manifestations se sont tenues également à cette
occasion, dont en particulier le forum mondial des jeunes ingénieurs, le forum
des femmes ingénieurs ainsi que le workshop international sur la gouvernance,
l’éthique et l’intégrité dans la gestion des affaires et des infrastructures
dont les travaux ont été présidés par M. Kamel Ayadi.
Ce workshop fut organisé pour la deuxième fois en l’espace d’une semaine et a eu
pour objectif d’initier les participants aux techniques de mise en œuvre des
systèmes de gestion de l’intégrité dans les entreprises. Le monde de
l’entreprise fait face à l’émergence de nouvelles exigences en matière de
gouvernance et d’intégrité. Cette tendance se confirme dans le droit
international mais aussi dans la pratique managériale.
Plusieurs bailleurs de fonds et organismes internationaux exigent de plus en
plus la mise en œuvre de systèmes de gestion de l’intégrité (Business Integrity
Managment System) au sein des entreprises et des clauses destinées à garantir la
transparence des affaires dans les documents contractuels comme condition pour
l’accès aux sources de crédit.
De leur côté, les entreprises s’orientent de plus en plus volontairement vers la
prise en charge de ces exigences par l’intégration en leur sein de mécanismes
d’intégrité et de bonne gouvernance pour être en phase avec cette tendance et
améliorer leur image de marque. Il faudra s’attendre que les considérations de
gestion de l’intégrité par des mécanismes structurels prennent, dans le futur
proche, une place de plus en plus importante dans la vie de l’entreprise, non
moins importante que la place qu’occupe de nos jours la question de la gestion
de la qualité totale ou celle de la sécurité. A travers l’organisation de ce
workshop, nous avons voulu sensibilisé le monde des entreprises à ces questions.
Le Koweït à la tête de la FMOI
Le Koweït est le premier pays arabe, après la Tunisie en 2003, qui a accueilli
avec succès l’organisation de l’Assemblée Générale de la FMOI avec d’aussi
importantes manifestations scientifiques. Ce succès a valu au candidat du pays
hôte d’être élu à la tête de la FMOI, au terme de l’AG pour le prochain mandat
2009-2011. Le candidat Koweïtien l’a emporté face au candidat du Canada avec une
majorité écrasante des voix exprimées.
La Tunisie préside les deux prochaines manifestations scientifiques à Genève et
Buenos Aires
Par ailleurs, la Tunisie continue à consolider son rayonnement au sein de la
communauté internationale des ingénieurs et des scientifiques en présidant les
deux plus grandes et importantes manifestations scientifiques qui auront lieu
d’ici 2011, en particulier le sommet de l’Ingénierie et de la Technologie qui
aura lieu à Genève en 2011, et la semaine mondiale de l’ingénierie qui aura lieu
dans la capitale argentine, Buenos Aires, l’année prochaine à l’occasion de la
célébration du bicentenaire de l’indépendance de l’Argentine.
M. Kamel Ayadi a présidé au Koweït les deux réunions des Conseils Consultatifs
Mondiaux chargés de la préparation de ces deux évènements. Ces deux organes
regroupent chacun une quarantaine de personnalités internationales dont le rôle
consiste à encadrer et à orienter les comités scientifiques chargés d’organiser
ces deux évènements.
Les deux réunions ont vu la participation de personnalités scientifiques et des
représentants des autorités des deux pays, notamment l’ambassadeur de la Suisse.