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| és d’Avtovaz, le 30 mars 2009 à Togliatti (Photo : Alexey Nikolsky) |
[15/11/2009 20:26:46] MOSCOU (AFP) La Russie ne serait “pas contre” que le constructeur automobile français Renault prenne le contrôle de son partenaire russe en difficulté Avtovaz, dont il détient un quart du capital, a déclaré dimanche le premier vice-Premier ministre russe, Igor Chouvalov.
“Si l’alliance Renault-Nissan souhaite augmenter sa participation jusqu’à la prise de contrôle, la Russie ne sera pas contre”, a déclaré M. Chouvalov dans une interview à la chaîne de télévision russe Vesti-24.
Il s’agit d’une proposition avancée par le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, lors d’une rencontre entre des représentants du gouvernement et des actionnaires d’Avtovaz.
Avtovaz est détenu à 25% par Renault, 25,1% par le holding public russe Rosteknologuiï, 24,8% par la banque russe Troïka Dialog et le reste du capital est réparti sur le marché.
“Ainsi, Renault a une énorme possibilité de se développer avec nous dans le projet d’Avtovaz. Si sa possibilité est limitée, nous devrons nous adresser à d’autres partenaires et investisseurs potentiels”, a ajouté M. Chouvalov.
Avtovaz a besoin de 1,272 milliard d’euros pour éponger ses dettes et assurer son développement, avait déclaré le 3 novembre M. Poutine.
“L’Etat prend sur lui une part conséquente du fardeau de la dette, en réglant les questions sociales liées à l’emploi, mais cela signifie que tous les actionnaires, les russes comme les étrangers, devront présenter un programme de développement approprié de l’entreprise”, a-t-il ajouté.
De son côté, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, avait indiqué le 5 novembre que le groupe ne prévoyait “ni d’augmenter, ni de diminuer” sa participation dans Avtovaz.
“Nous avons, vis-à-vis des autorités russes, signé un contrat, pris un engagement dans le cadre d’une participation à 25% et nous la respectons”, avait-il ajouté dans une déclaration à des journalistes près de Paris.
