à l’approche de Noël (Photo : Mychele Daniau) |
[23/11/2009 06:38:01] PARIS (AFP) Plus de 4 Français sur 10 (43%) pensent qu’ils dépenseront “certainement moins, faute de moyens” à l’occasion des fêtes de fin d’année en raison de la crise économique, selon un sondage Ipsos pour France Bleu révélé lundi.
Questionnées sur l'”impact” qu’aura la crise économique sur leurs dépenses de fin d’année, 43% des personnes interrogées disent qu’elles dépenseront “certainement moins, faute de moyens”, contre 53% qui pensent dépenser autant que l’an dernier, et 3% qui disent qu’elles dépenseront “certainement plus car il faut se faire plaisir pour oublier cette année difficile”.
Chez les ménages les plus modestes (revenu mensuel inférieur à 1.200 euros), 67% des personnes interrogées pensent dépenser moins, contre 23% seulement chez les personnes les plus aisées (plus de 3.000 euros de revenu mensuel).
Ceux qui pensent dépenser moins réduiront en priorité leur budget cadeaux (45%), devant la décoration (37%), les loisirs et sorties (36%), l’habillement (36% également), ou les vacances (35%).
Le budget repas ne devrait être réduit que par 26% des personnes qui entendent abaisser leurs dépenses par rapport à l’an dernier, signe, selon Ipsos et France Bleu, que “la bonne chère” constitue pour les Français “l’élément le plus symbolique des fêtes de fin d’année”.
Questionnées sur ce qu’ils souhaitent trouver au pied du sapin, les personnes interrogées privilégient à 52% “uniquement des cadeaux”, mais 48% en tout espèrent y trouver au moins un peu d’argent. 16% souhaitent même “uniquement de l’argent”, une proportion qui monte à 28% chez les plus modestes.
Le foie gras et le saumon devraient être présents respectivement sur 82 et 81% des tables de fin d’année, selon ce sondage, qui révèle qu’en revanche la dinde fait moins recette, puisque seules 45% des personnes interrogées pensent en consommer à cette occasion.
Enfin, 48% des personnes interrogées pensent à effectuer leurs achats de nourriture pour ces fêtes dans les grandes surfaces, contre 41% qui pensent acheter dans les commerces de proximité, sur le marché ou auprès des producteurs.
Sondage réalisé selon la méthode des quotas les 13 et 14 novembre par téléphone auprès d’un échantillon de 1.010 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.