France : forte délégation chinoise pour signer des accords commerciaux

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à Paris (Photo : Francois Guillot)

[27/11/2009 14:39:38] PARIS (AFP) Une série d’accords ont été signés vendredi à Paris au cours d’une rencontre commerciale franco-chinoise “inégalée par son ampleur”, selon le ministère français de l’économie.

La délégation chinoise, forte de quelque 400 personnes était emmenée par le ministre du Commerce, Chen Deming.

Plus de 40 accords et lettres d’intentions ont été signés au ministère dans les secteurs de l’énergie, du nucléaire, des transports, de la finance ou de l’agro-alimentaire.

La secrétaire d’Etat française au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, n’a toutefois pas été en mesure de donner le montant global de ces “contrats industriels et accords institutionnels”.

“Aujourd’hui, on ne peut pas parler de montant. Certains contrats étaient déjà préparés depuis longtemps, d’autres sont à des stades de maturité différents”, a-t-elle expliqué lors d’une conférence de presse.

Les rencontres organisées dans l’après-midi entre les représentants de 150 sociétés chinoises et d’une centaine d’entreprises françaises, dans le cadre du “forum franco-chinois de promotion du commerce et de l’investissement”, pourront également déboucher sur d’autres partenariats, a-t-elle ajouté.

“Cette réunion est inégalée par son ampleur et sa diversité”, a souligné pour sa part la ministre française de l’Economie, Christine Lagarde.

Si la Chine est le 4e fournisseur de la France et son 9e client, ses investissements directs chinois restent encore très faibles. Ils étaient évalués à 303 millions d’euros en 2008 par la Banque de France. Beaucoup d’investissements de Chine continentale transitent toutefois par Hong Kong (1,5 milliard d’euros environ).

Le commerce extérieur est également un gros enjeu pour la Chine, a souligné Chen Deming. Si Pékin table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) chinois de 8% cette année malgré la crise, son économie est en effet affectée par le ralentissement de son commerce extérieur.

La demande intérieure (investissements et consommation) devrait contribuer à la croissance chinoise à hauteur de 12 points de PIB, mais son commerce extérieur, qui s’est fortement contracté ces derniers mois sous l’effet de la chute de la demande mondiale, lui fera perdre l’équivalent de 3 à 4 points, a indiqué le ministre chinois.