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| Le logo de France Telecom (Photo : Damien Meyer) |
[10/12/2009 21:55:22] PARIS (AFP) France Télécom a annoncé jeudi avoir lancé une OPA sur 49% d’ECMS, filiale de l’opérateur égyptien Mobinil, pour un montant maximal de 1,48 milliard d’euros, après avoir obtenu le feu vert des autorités égyptiennes.
L’EFSA “vient d’autoriser France Télécom, via sa filiale Orange Participations, à lancer une offre publique d’achat sur les actions d’ECMS au prix de 245 livres égyptiennes par action (environ 30 euros)”, précise l’opérateur français dans un communiqué.
Cette offre, déposée jeudi et qui sera ouverte du 15 décembre au 14 janvier, vise les 48.968.270 actions d’ECMS (Egyptian company for mobile services) non détenues par Mobinil et atteint donc quelque 1,48 milliard d’euros.
ECMS est détenu à 51% par Mobinil, à 20% par l’opérateur égyptien Orascom, les 29% restants étant flottants.
L’EFSA avait déjà refusé plusieurs propositions d’OPA de France Télécom sur ECMS.
France Télécom est propriétaire de Mobinil à hauteur de 71,25%. Les 28,75% restants sont détenus par l’opérateur égyptien Orascom.
Mobinil, la maison mère d’ECMS, est au coeur d’un différend entre Orascom et le groupe français depuis qu’en mars, la cour de la Chambre de commerce internationale a condamné le premier à transférer sa participation dans Mobinil à France Télécom.
“L’obtention du visa (de l’EFSA pour l’OPA) était la seule condition requise par les autorités égyptiennes pour l’autorisation (…) de l’exécution de la sentence” prononcée en mars, ajoute France Télécom, qui dit avoir pris contact avec Orascom “en vue de régler définitivement le différend entre les deux groupes”.
Le montant du transfert programmé à France Télécom des parts d’Orascom dans Mobinil s’élève à 530 millions d’euros, a indiqué à l’AFP une porte-parole de France Télécom.
France Télécom précise s’être engagé vis-à-vis des autorités égyptiennes à maintenir la cotation d’ECMS à la Bourse du Caire et d’Alexandrie, “dont elle est une des principales capitalisations” et à maintenir “en toutes hypothèses l’ancrage égyptien de la société et de son management”.
