Saab : le constructeur néerlandais Spyker soumet une nouvelle offre

[20/12/2009 17:46:57] NEW YORK (AFP)

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à Genève (Photo : Fabrice Coffrini)

Le constructeur néerlandais de voitures de sport haut de gamme Spyker a annoncé dimanche avoir soumis une nouvelle offre de reprise de Saab, la filiale suédoise du constructeur américain General Motors (GM), qui dit avoir reçu plusieurs propositions depuis vendredi.

“La direction de Spyker a soumis une nouvelle offre dans l’espoir d’assurer un avenir à Saab, à ses employés et à la marque”, a indiqué Spyker dans un communiqué.

“Nous avons demandé à GM et à toutes les autres parties impliquées de considérer sérieusement cette offre”, a souligné le directeur exécutif de Spyker dans le communiqué.

“Nous sommes confiants que notre nouvelle offre permettra de sortir de l’impasse qui a empêché la conclusion d’un accord vendredi et de finaliser un accord avant l’expiration du délai établi par GM au 31 décembre”, a-t-il ajouté.

La proposition en onze points, qui “répond à tous les problèmes surgis durant les premières négociations”, a le “soutien entier” de la direction de Saab, selon le constructeur néerlandais.

GM avait annoncé vendredi qu’il allait fermer Saab, en raison de difficultés du projet de reprise par Spyker.

“Après l’annonce vendredi que GM allait progressivement fermer les activités de Saab, GM a reçu des propositions émanant de plusieurs parties. Nous allons évaluer chacune d’entre elles. Nous ne ferons pas plus de commentaires jusqu’à ce que ces évaluations soient terminées” a commenté le constructeur américain dans un communiqué dimanche.

GM, qui a survécu cette année grâce à une aide gouvernementale américaine massive, cherche depuis janvier à vendre Saab, dans le cadre de son plan de redressement. Un premier projet de reprise par le constructeur de voitures de luxe suédois Koenigsegg avait échoué le mois dernier.

En 2008, Spyker a vendu 37 voitures, au prix de base de 200.000 euros, pour un chiffre d’affaires de 7,85 millions d’euros. Le résultat opérationnel de l’entreprise, détenue à 30% par le groupe financier russe Convers de l’homme d’affaires Vladimir Antonov, s’est soldé par une perte de 21,8 millions d’euros.