Medef : Laurence Parisot dit “totale” sa volonté de briguer un second mandat

[21/12/2009 12:14:33] PARIS (AFP)

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ésidente du Medef Laurence Parisot, lors d’une conférence de presse, le 17 novembre 2009 à Paris (Photo : Eric Piermont)

La Présidente du Medef Laurence Parisot a déclaré lundi que sa détermination à briguer un second mandat était “totale” malgré le départ de la fédération agroalimentaire, dont le leader était l’un de ses proches et principal soutiens.

Interrogée sur Europe 1 sur sa détermination à briguer un second mandat après le départ de l’Ania (Association nationale des industries alimentaires), Mme Parisot, a repété à plusieurs reprises que celle-ci était “totale”.

“Elle est totale. La question ne se pose même pas. Je ne me suis jamais posée cette question”, a-t-elle répondu.

Et d’ajouter: “nous sommes nombreux à vouloir continuer à amplifier l’élan que nous avons donné depuis quelques années pour un Medef totalement engagé au service de notre pays”.

Appelée à réagir au départ de l’Ania, dont le président Jean-René Buisson était l’un de ses proches et l’un de ses principaux soutiens lors de sa première élection, la patronne des patrons a dit avoir reçu le soutien des entreprises agroalimentaires du terrain.

“Le Medef aujourd’hui est d’abord un rassemblement de PME”, a-t-elle lancé.

“Pendant tous ces derniers jours, j’ai reçu un nombre de coups de fils et de SMS des entreprises agroalimentaires de terrain qui adhèrent aux Medef territoriaux et qui se sentent vraiment abusés par la décision de la fédération nationale et qui manifestent clairement leur volonté de faire partie du Medef”, a-t-elle dénoncé.

L’Ania avait claqué la porte du Medef la semaine dernière, expliquant qu’elle ne trouvait pas son compte dans le “rapport entre les prestations et les cotisations, le rapport qualité/coût” des versements de l’organisation patronale.

Le lendemain, elle avait enregistré à son tour le départ de plus de 200 entreprises de l’agroalimentaire, dont Bonduelle et Fleury Michon.

Par ailleurs, dans une interview publiée lundi dans Le Figaro, Mme Parisot monte le ton et fustige un “coup porté au Medef”.

“Cette affaire est un coup porté au Medef, mais aussi à toutes les entreprises qui, surtout dans les difficultés actuelles, ont besoin d’une unité patronale”, dénonce-t-elle.