Heuliez : réunion prévue mardi à Bercy pour boucler le dossier de reprise

[21/12/2009 11:11:57] PARIS (AFP)

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é de l’Industrie, Christian Estrosi, le 18 novembre 2009 à Paris (Photo : Eric Piermont)

Le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, réunira mardi tous les acteurs du dossier de reprise du constructeur de véhicules électriques Heuliez, BKC n’ayant pas apporté la preuve formelle du versement de l’argent promis, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué.

“Alors que M. Petiet, président de BKC (Bernard Krief Consulting, ndlr), n’est toujours pas en mesure d’apporter la preuve de l’apport en fonds propres de 16 millions d’euros au capital d’Heuliez”, selon un communiqué du ministère de l’Industrie.

“Comme il l’avait annoncé, (le ministre) mettra dès demain (mardi) l’ensemble des acteurs autour de la table afin de débloquer la situation”, a-t-on appris de même source.

BKC, le repreneur d’Heuliez, avait assuré jeudi avoir apporté au constructeur automobile en difficulté l’argent qu’il lui avait promis, mais doit encore en apporter la preuve formelle, a exigé le ministre de l’Industrie Christian Estrosi.

M. Petiet s’était engagé la semaine dernière à apporter ces 16 millions d’euros à Heuliez au plus tard jeudi dernier. La région Poitou-Charentes, où est implanté le constructeur, a promis pour sa part 5 millions d’euros et le Fonds stratégique d’investissement (FSI) devait apporter 10 millions.

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és de l’entreprise automobile Heuliez sur la chaîne de montage de l’Opel Tigra à Cerizay, le 25 mars 2009 (Photo : Frank Perry)

A l’annonce du versement de 16 millions d’euros par BKC, le ministre a “aussitôt demandé au FSI de procéder au versement des 10 millions d’euros au capital d’Heuliez sur un compte placé sous séquestre dans l’attente des pièces faisant la preuve de l’apport en fonds propres” de M. Petiet.

L’apport de l’argent du FSI est conditionné au versement de l’argent promis par BKC.

BKC dit vouloir préserver 620 salariés sur les 1.000 que compte l’entreprise. Sur les 380 licenciements, il y a 206 départs volontaires ou “forcés”, selon la CFDT.