és à la bourse de Dubaï, le 14 décembre 2009 |
[31/12/2009 12:50:21] KOWEIT (AFP) La plupart des Bourses du Golfe ont terminé l’année en hausse jeudi après avoir essuyé de lourdes pertes en 2008 sous l’effet de la crise financière mondiale, mais leur rebond a été ralenti par la crise de la dette de Dubaï.
Après avoir plongé au premier trimestre à leur plus bas niveau de l’année, cinq des sept Bourses de la région ont fortement rebondi au 3e trimestre, une tendance qui s’est poursuivie au début du 4e trimestre, les marchés saoudien, de Dubaï et d’Abou Dhabi gagnant plus de 30% jusqu’en octobre.
A l’exception des Bourses de Koweït et de Bahreïn, les cinq autres marchés ont clôturé l’année sur des hausses, conduits par l’Arabie saoudite qui a gagné 27,5%.
Capitalisant sur des prix pétroliers élevés et les signes d’une reprise économique mondiale, la plupart des Bourses des riches monarchies pétrolières du Golfe ont réalisé leur plus haut de l’année en octobre, après quoi elles ont entamé un déclin, avec en toile de fond les difficultés de Dubaï à honorer ses dettes et des prises de bénéfice.
Les sept Bourses ont ajouté quelque 80 milliards de dollars à leur capitalisation, portée en fin d’année à 680 milliards de dollars. Mais elle demeure largement en deçà de son niveau de fin 2007 (1,116 milliard de dollars).
En Arabie saoudite, premier marché boursier du monde arabe, l’indice TASI a terminé jeudi à 6.121,76 points, gagnant sur l’année 27,5% après avoir chuté de 56,5% en 2008.
és à la bourse de Dubaï, le 1er décembre 2009 (Photo : Karim Sahib) |
Le secteur vedette du marché saoudien, celui des industries pétrochimiques incluant le géant SABIC, a fortement augmenté (+70,2%), alors que celui des banques, le deuxième en importance, a gagné 15,3%.
L’indice TASI a connu en octobre son plus haut à 6.548,47 points, après avoir plongé au plus bas sur l’année à 4.130,01 points en mars.
Le marché saoudien a été le moins touché par la crise de la dette de Dubaï, provoquée par la demande du conglomérat Dubai World d’un moratoire sur une dette de plusieurs milliards de dollars.
La Bourse de Koweït, le deuxième marché boursier arabe, a fini l’année en baisse de 10% à 7.005,30 points après avoir plongé de 38% en 2008.
Ce marché a été sévèrement affecté par des crises politiques à répétition et un problème de dette pour plusieurs firmes d’investisement koweïtiennes.
Aux Emirats arabes unis, les Bourses de Dubaï et d’Abou Dhabi ont enregistré une modeste hausse en 2009 après avoir perdu leurs gains durant les six dernières semaines de l’année sous l’effet de la crise de Dubaï.
La Bourse de Dubaï a clôturé l’année sur une hausse de 10,3% à 1.803,58 points après avoir gagné plus de 46% à la mi-octobre. Ce marché a plongé lorsque Dubai World a demandé un moratoire sur sa dette.
En 2008, la Bourse de Dubaï était le plus grand perdant dans le Golfe, avec une chute de 72,4%.
és à la bourse de Doha, le 1er décembre 2009 (Photo : Karim Jaafar) |
La Bourse d’Abou Dhabi a gagné cette année 14,8% à 2.743,61 points, après avoir perdu 47,5% en 2008. Avant la crise de Dubaï, elle avait augmenté de 33%.
La Bourse du Qatar, la moins affectée en 2008 dans le Golfe avec un recul de seulement 28,1%, n’a gagné en 2009 que 1,06%, fermant à 6.959,17 points.
Mais à la fin de cette année, la capitalisation de la Bourse du Qatar, qui s’élève à 88 milliards de dollars, a surclassé les Bourses de Dubaï et d’Abou Dhabi pour devenir le troisième plus grand marché du Golfe.
Le petit marché de Bahreïn est le plus grand perdant, reculant en 2009 de 19,2% à 1.458,24 points, après un plongeon de 34,5% l’année précédente.
La petite Bourse d’Oman a gagné cette année 17% à 6.368,80 points. En 2008, elle s’était effondrée de 39,8%.