Le Nokia 5800 (Photo : Shaun Curry) |
[07/01/2010 21:57:28] LAS VEGAS (Etats-Unis) (AFP) L’association écologique Greenpeace a demandé jeudi aux géants de l’électronique d’aller au-delà de la production de produits polluant le moins possible, accordant une bonne note à ceux qui militent pour des réglementations plus poussées.
Dans le classement trimestriel publié jeudi par Greenpeace les meilleurs élèves sont Nokia, suivi de Sony Ericsson, Toshiba, Philips et Apple, salués pour la fabrication d’ordinateurs et téléphones plus ou moins vierges des pires matériaux polluants.
Mais Dell, qui fut un pionnier lorsqu’il a annoncé son intention d’être le premier à éliminer tout matériau composite d’ici à la fin 2009, a déçu, ce qui l’a fait rétrograder au 14e rang (sur 18) pour avoir repoussé l’échéance à 2011.
Casey Harrell, un porte-parole de Greenpeace, a pourtant crédité le fabricant texan d’avoir lancé une “course au sommet” parmi ses concurrents.
D’autres sociétés ont été pénalisées pour ne pas faire assez pression sur les pouvoirs publics ou pour un mauvais suivi du recyclage de leurs produits, comme Hewlett-Packard (11e), qui “doit faire pression pour améliorer la législation sur les produits chimiques”.
“Il est temps de parler moins (d’écologie) et d’agir beaucoup plus pour éliminer les produits chimiques toxiques”, a souligné M. Harrell lors d’une conférence de presse au grand salon de l’électronique grand public (CES) de Las Vegas.
“Sony Ericsson et Apple demandent déjà aux institutions européennes de soutenir une interdiction” de matières plastiques ignifugées au bromure ou au chlore (BFR et CFR). “D’autres grands acteurs, comme HP ou Dell, silencieux jusqu’à présent, ainsi qu’Acer, doivent s’assurer que cette interdiction soit adoptée par le Parlement européen”, a dit M. Harrell.