Ce début d’année sonne le glas… pour les multinationales IT qui ne s’engagent
pas dans une démarche écologique globale. Greenpeace vient de publier la 14ème
édition de son classement (qui dit classement, dit évaluation) des plus gros
fabricants mondiaux de téléphones mobiles et d’ordinateurs : le guide pour une
high-tech responsable.
Bonnets d’ânes et bons points ont été distribués selon différents critères :
consommation d’énergie pour la production, élimination des produits toxiques des
procédés de fabrication et prise de responsabilité/engagement pour la collecte
et le traitement des anciens appareils.
Des lauriers ont été décernés aux marques éco-responsables scandinaves Nokia
(5.000 lieux de collecte de téléphones mobiles usagés dans 85 pays) et
Sony
Ericsson (score maximal pour la non-utilisation de matières toxiques).
Les bons élèves, ceux qui maintiennent leur score ou l’augmente en haut du
tableau, sont : Toshiba, Philips, Apple (tous ses appareils sont exempts de PVC
et de brome), LG (promesse d’éliminer l’antimoine et les phtalates pour 2012 de
ses gsm, télévisions, écrans et ordinateurs) et Sony (réduction de 17% de
l’émission de gaz à effet de serre en 8 ans).
Les mauvais élèves du classement, ceux dont les scores régressent, sont :
Samsung, Panasonic, Sharp et Dell.
Les cancres se seraient fort bien passés de cet outil de pression médiatique :
Fujitsu, Lenovo, Microsoft et Nintendo (bon dernier avec 1.4/10) ont du souci à
se faire quant aux retombées commerciales de leur non-engagement pour les green
IT.
Mais Greenpeace rappelle intelligemment qu’en fin de compte, l’enjeu concerne au
premier chef les populations où finissent par échouer les vieux appareils que
plus personne n’utilise plus et qui dégagent de graves émanations toxiques en se
dégradant.
Alors, lors de votre prochain achat informatique ou mobile, les résultats et les
enjeux de l’évaluation menée par cette organisation écologique devraient vous
revenir en mémoire, pour une green attitude !