[22/01/2010 16:57:52] PARIS (AFP)
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| à Paris (Photo : Eric Piermont) |
La Bourse de Paris s’inscrivait en nette baisse (-1,75%) vendredi en milieu d’après-midi dans un marché nerveux, dominé par la chute des valeurs bancaires après le discours du président américain Barack Obama et par une ouverture en recul de Wall Street.
A 16H15 (15H15 GMT), l’indicateur vedette perdait 67,59 points à 3.794,57 points dans un marché sur lequel 2,8 milliards d’euros étaient échangés.
L’ouverture en recul de la Bourse de New York vendredi a ajouté au sentiment de défiance qui pèse sur le marché parisien.
Les grandes banques, qui pèsent à hauteur de quelque 20% dans le CAC 40, étaient en perte de vitesse très sensible après les propos jeudi soir du président Obama contre les banques.
M. Obama a dévoilé jeudi un plan encore vague comprenant le projet d’interdire à toute banque collectant de l’épargne et des dépôts de spéculer sur les marchés pour son propre compte. Le plan prévoit aussi de limiter la taille des établissements financiers en imposant une limite à leur passif pour la formation de géants dont la chute entraînerait toute l’économie.
La mesure concernant la limitation des activités d’investissement (notamment pour compte propre) est particulièrement mal interprétée par les milieux financiers car elle risquerait d'”entamer la rentabilité, déjà sérieusement écornée, du secteur”, notent les analystes de CM-CIC dans une note.
La Société Générale enregistrait la plus forte baisse du CAC 40, et lâchait 6,98% à 5,71% à 42,22 euros.
Natixis se repliait de 4,72% à 3,33 euros, BNP Paribas lâchait 3,99% à 51,43 euros, le Crédit Agricole 3,74% à 11,70 euros et Dexia 2,13% à 4,40 euros.
Parmi les autres baisses notables, Total était affecté par la baisse du pétrole et cédait 1,28% à 43,29 euros.
Sur le Service de Règlement Différé (SRD), Rhodia perdait 5,45% à 12,90 euros. Le titre souffrait des inquiétudes venant de Chine d’une éventuelle surchauffe de l’activité, a indiqué un analyste parisien.
