Tunisie leasing demeure leader de son marché bien que sa part ait diminué, soit
22% en 2009 contre 25% en 2008. Elle est suivie par l’ATL (17%), la CIL (15%),
Hannibal Leasing (11%),
Attijari Leasing (10%), UTL (6%), AIL (5%) et Best Lease
(3%). Pour 2009, le groupe affiche «une croissance molle», selon Ahmed Abdelkéfi,
PDG de TLG, qui a déclaré qu’il y a eu, au niveau de la branche leasing, une
amélioration du porte feuille et du taux de ses créances douteuses, soit 6,1%
contre 7,2% en 2008 et 10,4% en 2007, et ce lors de la communication financière,
organisée le 22 janvier 2010 par l’Association des Intermédiaires en Bourse (AIB).
La couverture par les provisions a été maintenue, à 88%. M. Abdelkéfi a indiqué
que ceci a été possible grâce à une sélection rigoureuse du risque et de bonnes
performances du recouvrement. Ainsi, TLG a enregistré une augmentation de 14% de
ses approbations, de 5,4% de ses mises en force et de 14% des encours
productifs.
Performance de la filiale algérienne…
Le PNB s’est amélioré de 11%, soit 18.467 MDT et prévoit, pour 2010, une
amélioration de 15% (21.192 MDT). Le coût du risque est négatif, et traduit par
une reprise nette de 658 KDT. Le résultat de la branche a augmenté de 22%, soit
8.277 MDT contre 6.768 MDT en 2008. Pour la filiale algérienne, le patron de TLG
se réjouit de sa performance, puisque sa production est en progression de 11%,
soit 4.703 millions de dinars algériens contre 4.243 millions de DA en 2008. Les
approbations ont augmenté de 52%, soit 9.549 millions de DA contre 6.283
millions de DA en 2007.
Les encours se sont améliorés de 24%. Les risques ont été maîtrisés avec un
recouvrement de 99,5% des loyers facturés. Indiquons que le capital de
Maghreb
Leasing Algérie a été porté de 1,2 à 3,2 milliards de DA en 2009, soit 63 MDT.
Le groupe majoritaire, composé d’Amen Bank et de Tunisie Leasing, a renforcé sa
position et contrôle 70,7% du capital contre 50,8% avant l’augmentation. La
contribution de la filiale aux résultats du groupe est estimée à 20%, soit 1,7
MDT, selon les chiffres provisoires. A fin 2009, MLA a enregistré un résultat
net social de 278,8 millions DA, soit 5,2 MDT, en augmentation de 24%.
Pour la deuxième activité du groupe, à savoir la location longue durée (LLD), le
parc a augmenté de 15%, soit un résultat de 1152 KDT. Les revenus ont aussi
augmenté de 27%. Le produit net de la LLD s’est amélioré de 31%, soit 1.926 MDT.
Concernant l’activité du factoring, M. Abdel Kéfi affirme que la croissance du
chiffre d’affaires acheté est estimée à 6%, soit 319 MDT. L’encours moyen de
financement a augmenté de 4% pour se situer à 55 MDT. Une croissance modérée que
le PDG de TLG explique par la surliquidité du secteur bancaire et le
ralentissement de la demande des entreprises dans une conjoncture difficile.
Le ratio des actifs classés de Tunisie factoring a été limité à 3,4%, selon le
management, couverts à 100% par des provisions contre respectivement 4,3% et 78%
en 2008. La branche a, ainsi, contribué de 10% au résultat du groupe, soit 1.250
MDT.
Prévisions d’une bonne croissance en 2010…
Concernant les participations stratégiques, le groupe a bénéficié de 8,5 MDT de
plus-values potentielles. La contribution de la branche au résultat s’élève à 1
MDT contre 348 KDT en 2008. Indiquons que TLG détient 33% de quatre fonds
d’investissement : Tuninvest Sicar, Tunisie Sicar, Tuninvest International Sicar
et Tuninvest Innovation Sicar. Pour la deuxième participation stratégique,
l’intermédiation en bourse, le groupe détient 30% de Tunisie Valeurs.
En 2009, la contribution de la branche a baissé, soit 630 KDT contre 912 KDT en
2008. Présente au Maroc, Tunisie Valeurs compte s’installer en Algérie et en
Libye.
Au niveau du groupe, M. Abdelkéfi indique que les actifs classés sont descendus
pour la première fois sous la barre de 4,8% contre 5,6% en 2008. Le PNB a
augmenté de 15,4% ainsi que le résultat net de 21,2%. Le coût du risque négatif
est descendu à 144 KDT contre 780 KDT en 2008.
Pour l’année 2010, le management prévoit une croissance de 25,3% du PNB tirée
par le leasing en Algérie, un retour à un coût de risque standard et une forte
augmentation du produit des participations tirée par le capital investissement.
Le résultat net du groupe s’élèverait à 15,3% alors que le ROE atteindrait les
18%.