à Cologny près de Genève (Photo : Fabrice Coffrini) |
[27/01/2010 05:52:00] DAVOS (Suisse) (AFP) Le président français Nicolas Sarkozy ouvre aujourd’hui la 40e édition du Forum économique mondial, à Davos (Suisse), dont les débats devraient être largement dominés par les projets de réforme du secteur financier.
Plus de 2.500 patrons de grandes entreprise et responsables politiques –dont 30 chefs d’Etat et de gouvernement– sont attendus dans la station de ski des Grisons jusqu’à dimanche.
M. Sarkozy, qui sera le premier président français à s’exprimer à Davos, prononcera le discours inaugural vers 17H45. Il parlera pour l’essentiel de “l’après-crise” et de la “régulation de la finance mondiale”, ont indiqué ses services.
Il y a un an le Forum de Davos avait été dominé par la crainte d’une récession prolongée dans la foulée de la crise financière de 2008. Entretemps, l’intervention massive des gouvernements et des banques centrales a permis de relancer l’activité.
Plusieurs Etats, dont les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, veulent maintenant faire avancer la réforme du système financier mondial afin d’éviter une nouvelle crise bancaire et se dirigent vers un contrôle plus serré du secteur.
Une étude publiée mardi à Davos par le cabinet PriceWaterHouseCoopers montre que l'”excès de régulation” est désormais la plus grande préoccupation des patrons. Ils sont 37% à se dire “très inquiets” à ce sujet contre 18% il y a un an, selon l’étude réalisée auprès de 1.198 chefs d’entreprise dans 52 pays.
Outre M. Sarkozy, le forum accueillera, entre autres, les présidents brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, mexicain Felipe Calderon, sud-africain Jacob Zuma et afghan Hamid Karzaï ainsi que le premier ministre espagnol Jose Luis Zapatero.
ésentation du Forum économique mondial de Davos 2010 |
Après avoir brillé par leur absence en 2009, les banquiers seront nombreux cette année et tenteront de répondre aux critiques sur leur rémunération et le retour des bonus spectaculaires.
La reconstruction en Haïti figure au menu des débats de mercredi de même que les pandémies, les maladies chroniques, la mondialisation, la sécurité énergétique ou encore les “nouveaux consommateurs”.