à Paris (Photo : Pierre Verdy) |
[28/01/2010 12:07:19] PARIS (AFP) Les augmentations de salaires et la prime prévues dans la restauration et l’hôtellerie après la baisse de TVA accordée par l’Etat pourraient entrer en vigueur le 1er mars, ont espéré jeudi les organisations patronales et syndicales signataires, lors d’un point presse.
Tout en déclarant à la presse n’avoir “aucune inquiétude”, ces organisations –Synhorcat, CPIH, Faghit pour la partie patronale, et les cinq syndicats du secteur, FO, CGT, CFE-CGC, CFDT, CFTC– viennent d’écrire ensemble au gouvernement pour redemander l’entrée en vigueur de leur accord.
Dans leur lettre, les signataires qualifient de “prétexte fallacieux” les arguments des deux organisations patronales qui s’opposent à l’accord, dont l’Umih, prépondérante dans le secteur et aujourd’hui en pleine crise.
“La direction générale du travail (DGT) nous a confirmé que ce texte peut être étendu sans risque”, a déclaré Didier Chenet, président du Synhorcat, alors que l’Umih et le GNC soutiennent le contraire.
L’entrée en vigueur dépend de toute façon d’un décret du gouvernement, après avis d’une instance consultative dont la réunion, initialement prévue le 22 janvier, a été reportée au 4 février.
“Nous n’avons pas d’inquiétude, le gouvernement s’est engagé à étendre l’accord. On peut imaginer une entrée en vigueur des décrets pour le 1er mars”, a ajouté M. Chenet.
“On ne maîtrise pas le calendrier”, a ajouté Denis Raguet (FO), en soulignant l’importance d’une entrée en vigueur rapide pour tous les salariés saisonniers qui travaillent en stations de sports d’hiver.
La CGT, qui n’avait plus signé d’accord depuis 2001 dans ce secteur, a fait observer que les salariés du secteur (800.000 dont 170.000 saisonniers) attendaient les hausses de salaire promises depuis le 1er juillet, date de baisse de TVA.