étrangères, Guido Westerwelle, le 28 janvier 2010 lors de la conférence sur l’Afghanistan à Londres (Photo : Leon Neal) |
[31/01/2010 09:39:38] ATHENES (AFP) La Grèce jouit du “soutien total” de l’Allemagne et des autres membres de l’Union européenne dans sa lutte pour faire face à sa dette et aux déficits, a déclaré dimanche le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle.
“Nous sommes confiants que le gouvernement grec fera preuve du dynamisme requis pour répondre aux faiblesses structurelles de l’économie”, a dit le ministre au journal grec Kathimerini.
“Athènes a le soutien total de l’Allemagne et de tous les autres Etats membres de l’Union européenne à ce propos”, a ajouté le ministre qui doit se rendre mardi à Athènes pour des entretiens avec le Premier ministre Georges Papandreou et le ministre des Finances Georges Papaconstantinou.
La question de savoir s’il faut aider la Grèce à résoudre sa crise budgétaire constitue un casse-tête pour les Européens qui pourraient s’y résoudre si la situation empire mais hésitent à créer un précédent alors que l’Espagne et le Portugal sont à leur tour fragilisés.
écembre 2009 à Athènes (Photo : Louisa Gouliamaki) |
“La Grèce n’est pas seule”, a assuré vendredi la ministre française de l’Economie Christine Lagarde. Mais “il n’y a pas de plan de sauvetage”.
Selon des informations de presse, l’Union européenne — la France et l’Allemagne en particulier — préparerait des mesures de soutien en faveur de ce pays confronté à une explosion de ses déficits et de sa dette.
Le Premier ministre grec a nié l’existence d’un “plan B” aux mesures d’austérité budgétaire prévues, sur lesquelles la Commission européenne doit donner son avis mercredi.
Désavouée depuis décembre dernier par les marchés financiers après l’explosion de sa dette prévue à 113% du PIB pour 2009 et la révision de son déficit public à 12,7% du PIB, la Grèce s’est engagée à mener à un plan de redressement ambitieux, centré sur une baisse du déficit public à 8,7% en 2010, et à moins de 3% en 2012.