Tunisie : Oxia et Cassiopae mettent le cap sur la finance
islamique
Après
avoir conclu une multitude de partenariats internationaux, c’est avec Cassiopae,
un groupe français lui aussi en plein jaillissement sur le marché international,
qu’Oxia a décidé de se «marier» en créant une joint-venture destinée à cibler
les marchés moyen-oriental et africain. D’où le nom de cette société –Cassiopae
Middle East Africa-, dont Mehdi Tekaya est le directeur général.
Officialisée vendredi 29 janvier 2010 -lors d’un séminaire auquel ont assisté le
nouveau ministre des Technologies de la Communication, Mohamed Naceur Ammar, et
Emmanuel Gillet, PDG de Cassiopae-, la création de Cassiopae MEA constitue en
fait le couronnement d’une relation commerciale datant de six ans. Et que M.
Mohamed Naceur Ammar salue comme un acte emblématique du coup d’accélérateur
donné par les présidents Ben Ali et Sarkozy aux relations tuniso-françaises et
contribuant à faire de la Tunisie «une plateforme régionale et des technologies
de pointe et de solutions d’ingénierie de haute valeur ajoutée ».
De fait, Cassiopae MEA a l’ambition de devenir leader des éditeurs de logiciels
pour les métiers du financement et de la location –Cassiopae est leader en
France du Crédit Bail. Pour ce faire, la joint-venture va bénéficier de
l’expertise et de l’expérience de ses deux fondateurs.
Un des leaders mondiaux de l’édition de progiciels de gestion et de financement
d’actifs, Cassiopae a produit «la solution la plus intégrée et flexible» dans ce
domaine; utilisée «par plus de 150 professionnels et 34 pays dans la gestion de
centaines de milliards d’euros et de millions d’actifs mobiliers ou
immobiliers».
De son côté, Oxia Group met dans la corbeille de la mariée une offre de services
à valeur ajoutée (conseil, solutions d’entreprises,
ingénierie logicielle et infogérance) développée au fil des ans et adressée
à trois grands secteurs : industrie et distribution, services financiers,
télécoms et services. Et qui explique que Cassiopae ait finalement opté pour la
Tunisie et Oxia après avoir envisagé une implantation dans d’autres pays, dont
le Maroc, indique Emanuel Gillet.
La valeur ajoutée escomptée par les promoteurs de Cassiopae MEA proviendra en
particulier de deux centres de développement, l’un de nouvelles technologies et
l’autre d’applications autour de Cassiopae, dont notamment «une offre sur la
finance islamique». Un choix approuvé par le nouveau ministre des
Technologies de la Communication. «La spécialisation de la nouvelle société dans
les métiers de la finance islamique est un facteur de réussite sur le marché
international», affirme-t-il.