[04/02/2010 20:35:13] PARIS (AFP)
ésultats du groupe à Paris le 4 février 2010. (Photo : Eric Piermont) |
LVMH, numéro un mondial du luxe, a annoncé jeudi avoir enregistré une baisse de son bénéfice net et de son chiffre d’affaires en 2009, essentiellement freiné par sa division vins et spiritueux, dans un contexte de crise, et n’a pas fait de prévision chiffrée pour cette année.
L’an passé, son bénéfice net a reculé de 13% à 1,755 milliard d’euros et son chiffre d’affaires a diminué de 1% à 17,05 milliards d’euros.
Ces chiffres sont dans la ligne des attentes des analystes qui prévoyaient un chiffre d’affaires de 17,11 milliards d’euros et un bénéfice net de 1,78 milliard, selon le consensus établi par Dow Jones Newswires.
Le repli des ventes est, pour partie, attribuable aux vins et spiritueux, qui accusent une baisse de 12%. L’activité “a été marquée par l’impact de la crise, amplifié par un mouvement de déstockage de la part des distributeurs”, selon le communiqué.
Pour compenser cette baisse, LVMH s’est notamment attaché “à contenir ses coûts et à sélectionner ses investissements”.
Au quatrième trimestre 2009, les ventes se sont toutefois quelque peu reprises, progressant de 1% au quatrième trimestre sur l’ensemble des activités. Le groupe précise avoir atteint un niveau de ventes record en décembre.
Ceci montre “une excellente résistance” du groupe en 2009, s’est félicité son PDG, Bernard Arnault, lors d’une conférence de presse à Paris.
Il est toutefois resté prudent pour l’année en cours. “Le contexte est quand même difficile à prévoir”, a-t-il estimé. “Je pense qu’on ne va pas faire de prévisions chiffrées”, a-t-il ajouté.
Pour 2010, le groupe “va maintenir (…) une grande rigueur de gestion dans l’ensemble de ses métiers”, pour tenir compte de “l’incertitude sur la vigueur de la reprise économique”.
Néanmoins, LVMH aborde l’année “avec confiance et se fixe comme objectif de renforcer encore son avance sur le marché mondial du luxe”.
Le résultat opérationnel courant 2009 affiche un retrait de 8% à 3,352 milliards d’euros.
Le cash flow a fortement augmenté passant de 1,3 milliard en 2008 à 2,2 milliards en 2009, soit une hausse de 66%.
Le groupe va proposer un dividende de 1,65 euro par action contre 1,60 l’an dernier.