L’Espagne est restée en récession au quatrième trimestre 2009

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à Sesena près de Madrid le 29 juillet 2008 (Photo : Pedro Armestre)

[05/02/2010 13:05:16] MADRID (AFP) L’économie espagnole a continué de se contracter au quatrième trimestre 2009, maintenant le pays en récession, avec un recul trimestriel du PIB de 0,1%, a estimé vendredi la Banque d’Espagne, qui calcule que le PIB s’est replié de 3,6% sur l’ensemble de 2009.

Dans son bulletin mensuel de janvier, l’organisme a estimé “la baisse trimestrielle du PIB à 0,1% (contre 0,3% au trimestre précédent)”.

“A la fin de l’année, le PIB aurait baissé de 3,6% sur l’ensemble de 2009, la plus forte chute d’activité des dernières décennies, en adéquation avec la sévérité des tendances à la contraction qu’a affronté l’économie mondiale”, selon le document.

Cette estimation est conforme aux prévisions du gouvernement qui doit annoncer son estimation officielle provisoire le 11 février.

L’Espagne est entrée en récession à la fin 2008, subissant des contractions d’activité depuis le troisième trimestre 2008.

L’ampleur de la baisse d’activité est allée en diminuant au fil de trimestres de 2009. Le gouvernement socialiste espagnol estime que le pire de la crise est passé.

“Pendant les trois premiers trimestres de 2009, l’économie espagnole a suivi la trajectoire de contraction qu’elle avait entamée au cours de la seconde moitié de l’année précédente, bien que le rythme de diminution de l’activité se soit modéré à partir du premier trimestre, quand fut atteinte la phase la plus aigue de la contraction”, commente la Banque d’Espagne.

Le gouvernement socialiste a déjà déclaré qu’il s’attendait à une reprise de croissance à partir de la deuxième moitié de 2010, année qui devrait se terminer sur un repli d’activité de 0,3% sur l’ensemble de l’exervice, selon la prévision gouvernementale.

Le Fonds monétaire international prévoit lui une contraction de 0,6%.

La santé de l’économie espagnole est devenue un sujet de préoccupation pour les acteurs du marché boursier, particulièrement inquiets de la rapide détérioration des finances publiques.