[04/02/2010 18:44:02] PARIS (AFP)
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| éléphones mobiles (Photo : Jay Directo) |
Le nombre de clients à la téléphonie mobile en France a passé la barre des 60 millions, atteignant les 61,5 millions fin décembre soit 95,8% de la population, selon les chiffres publiés jeudi par l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep).
La fin d’année, riche en promotions autour de Noël, a été propice à la conquête de clients, avec 1,8 million de nouveaux adeptes ou de personnes prenant un abonnement à un deuxième mobile sur le dernier trimestre, contre seulement 488.000 au trimestre précédent.
Sur un an, la croissance des clients reste forte (6%) même si le marché est proche de la saturation.
Un essor dont ont un peu profité les opérateurs mobiles virtuels (MVNO), qui louent les réseaux d’Orange (France Télécom), SFR et Bouygues Telecom pour vendre leurs offres: ils captent désormais 5,93% du marché, soit 3,5 millions de clients.
En un an, ils ont conquis 684.800 clients de plus, pendant que les opérateurs de réseau en gagnaient 2,7 millions en métropole.
Les abonnés à un forfait, qui rapportent plus aux opérateurs, restent largement majoritaires: ils étaient 42,7 millions fin décembre (+8,6%), contre seulement 18,8 millions d’utilisateurs de cartes prépayées (+0,4%). Une spécificité française car, dans de nombreux pays, ce sont les cartes prépayées qui sont les plus prisées.
Les fêtes de fin d’année ont également stimulé l’envoi de SMS, surtout au moment des voeux, avec 19,3 millions de messages expédiés durant le trimestre, soit 3,7 millions de plus qu’au trimestre précédent.
Sur un an, le nombre de SMS a grimpé de 65,5% et désormais un client en pianote en moyenne 109,5 par mois, soit plus de trois par jour.
La pénétration de la téléphonie mobile reste moins forte en métropole (95,1%) qu’en outremer, où elle oscille entre 110,6 et 120% (plusieurs mobiles par personne), selon les zones.
Au sein de la métropole, les régions ne sont pas égales: à un extrême se trouve l’Ile-de-France, la plus équipée avec un taux de pénétration de 138,9%, et à l’autre, la Franche-Comté (72,3%).
