à Séville (Photo : Eric Piermont) |
[11/02/2010 10:38:41] MADRID (AFP) Le groupe EADS va entamer les procédures pour arrêter le développement du programme d’avion de transport militaire A400M si un accord sur les surcoûts n’est pas trouvé avec les pays partenaires d’ici à lundi prochain, selon le journal espagnol Cinco Dias de jeudi.
Le quotidien cite des sources syndicales selon lesquelles le président d’Airbus division d’EADS, aurait transmis ce message mercredi lors de la visite d’un site du groupe à Getafe, près de Madrid.
M. Enders aurait déclaré que le président d’EADS, Louis Gallois a écrit aux gouvernement des pays partenaires (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie) menacant d’agir dans ce sens si un accord sur les conditions financières n’est pas trouvé.
Louis Gallois avait déclaré samedi à Munich qu’il attendait une clarification sur le financement des surcoûts “avant la fin de la semaine prochaine”.
Selon le ministre français de la Défense Hervé Morin, les sept pays partenaires ont donné à EADS jusqu’à la fin février pour boucler les négociations.
L’A400M, qui accuse au moins trois ans de retard, fait l’objet d’une âpre négociation entre l’industriel -le groupe européen EADS- et les sept Etats partenaires du projet, sur la répartition de plus de cinq milliards d’euros de surcoût du programme qui devait coûter 20 milliards d’euros pour 180 avions.
Les Etats se sont déjà engagés à prendre à leur charge deux milliards d’euros et EADS, 800 millions d’euros.
Si les pays du consortium confirmaient un apport complémentaire de 1,5 milliard d’euros sous forme d’avance remboursable comme la France leur a suggéré, il resterait encore un milliard d’euros à trouver.