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| ère italienne Mariella Burani à l’issue de son défilé printemps-hiver 2009-2010, le 1er mars 2009 à Milan (Photo : Giuseppe Cacace) |
[11/02/2010 19:41:28] MILAN (Italie) (AFP) Le tribunal de Milan a déclaré jeudi la mise en faillite d’une des holdings de contrôle du groupe de mode italien en grave difficulté financière Mariella Burani Fashion Group, ont rapporté les agences italiennes.
La faillite de cette société, Burani Designer Holding, pourrait avoir un effet domino sur le groupe, détenu à plus de 70% par son président Walter Burani à travers ses holdings.
Les juges ont donc accepté la requête de mise en faillite de cette holding déposée par le parquet de Milan, qui enquête sur la galaxie de Walter Burani, soupçonné d’agiotage, de faux en bilan et de fraude fiscale.
Dans sa sentence, le tribunal indique que la situation d’insolvabilité de cette holding était “évidente” et qu’elle n’est pas en mesure de rembourser de l’argent qu’elle devait aux banques.
Dans un communiqué diffusé par le groupe Mariella Burani, M. Burani a indiqué de son côté que la holding “n’a pas encore reçu de communication” concernant cette sentence et précise que dans tous les cas elle “n’a pas pour objet la faillite du groupe Mariella Burani Fashion Group”.
Mais les juges ont cependant estimé dans leur sentence que l’avenir du groupe dans son ensemble était compromis.
“Après des mois de négociations inutiles (…) les conditions minimales pour une opération de sauvetage” du groupe ne semblent plus exister, ont-ils jugé.
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| ésente une création de la styliste italienne Mariella Burani, le 28 septembre 2009 à Milan (Photo : Filippo Monteforte) |
Mariella Burani Fashion Group, dont la dette s’élève à près de 500 millions d’euros et qui a accusé une perte de 185 millions sur les neuf premiers mois de 2009, est en grande difficulté financière et n’est en effet toujours pas parvenu à un accord avec ses banques sur la renégociation de son endettement, après plusieurs mois de négociations.
Les établissements financiers veulent avoir la preuve que M. Burani dispose bel et bien des 50 millions d’euros qu’il s’était engagés à verser pour recapitaliser le groupe et lui ont demandé de déposer cet argent sur un compte, ce que le président du groupe n’a toujours pas fait.
Spécialisée dans la mode et la maroquinerie, dans une gamme de “luxe accessible”, l’entreprise détient en plus de sa ligne d’habillement Mariella Burani plusieurs marques, dont Mandarina Duck ou Coccinelle, et un important portefeuille de licences (La Perla, Bikkembergs…).
