Quasiment 6 ans, jour pour jour, après la signature de l’accord d’Agadir (entré
en vigueur le 27/03/2007), la ville de Rabat va accueillir une réunion des
ministres du Commerce de ses pays membres (Egypte, Jordanie, Tunisie et Maroc)
les 17 et 18 février 2010 ; les hauts fonctionnaires commenceront à plancher dès
demain 16 février.
A l’ordre du jour de cette réunion, figure, outre les volets institutionnels
relatifs à l’Accord et l’adhésion de nouveaux pays arabes de l’espace
méditerranéen, l’examen :
– du bilan (performance et carence) de la
coopération commerciale
(sur ses 3 ans
de mise en œuvre) entre pays membres,
– des moyens de renforcer la complémentarité et l’intégration régionales entre
les pays signataires et de drainer davantage d’investissements étrangers,
– d’une possible intégration industrielle dans la région.
Cette dernière permettrait aux quatre pays de s’appuyer sur une offre exportable
labellisée et à forte valeur ajoutée, pour mieux pénétrer le marché de l’UE et
autres marchés cibles. Lors de la précédente réunion du club ‘agadirois’ au mois
de janvier, la possibilité de créer un label baptisé «Agadir» pour certains
produits afin de faciliter leur accès à cet espace ainsi qu’au marché européen,
était évoquée. Ce serait le ‘couronnement de ce processus’ selon Abdellatif
Maâzouz, ministre du
Commerce extérieur marocain.
Mais avant de couronner cet accord, il va falloir mettre en place un certain
nombre de mécanismes et d’instruments techniques comme par exemple, la création
d’une banque de données commune, ou la reconnaissance des laboratoires des pays
de l’accord d’Agadir par les autorités de la région et de
l’UE.
Réunion ministérielle, participation de chefs d’unions et d’organismes
professionnels, représentants des ambassades de Tunisie, d’Egypte, de Jordanie
et de la délégation de l’Union européenne (UE) accréditées au Maroc ne seront
pas de trop pour booster le quatuor, jouant une composition de plus de 120
millions de consommateurs, concert attractif pour les investissements européens
