La Bourse de Paris finit en nette hausse grâce à Wall Street et à l’Europe

[16/02/2010 17:20:23] PARIS (AFP)

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à Paris (Photo : Eric Piermont)

La Bourse de Paris a terminé mardi en très nette hausse (+1,66%), soutenue par Wall Street et quelque peu rassurée par la mise sous surveillance budgétaire de la Grèce par l’Europe.

L’indice vedette a clôturé à 3.669,04 points, en hausse de 59,82 points par rapport à la veille, dans un volume de transactions toujours mince de 3,251 milliards d’euros.

“Les angoisses sur la Grèce, qui étaient un peu exagérées, s’apaisent”, a indiqué Arnaud de Champvallier, directeur de la gestion chez Turgot Asset Management.

Mardi, les ministres des Finances de l’Union européenne (Ecofin) ont entériné une série de mesures pour placer la Grèce sous une surveillance budgétaire inédite, lui demandant d’annoncer des économies supplémentaires dans les semaines à venir si cela est nécessaire.

Les ministres des Finances de la seule zone euro (Eurogroupe) avaient déjà demandé lundi à la Grèce de se tenir prête à adopter des mesures d’économies supplémentaires dans le mois qui vient, s’il devait s’avérer d’ici au 16 mars -date d’un premier rapport d’étape sur le plan grec- que le programme actuel d’Athènes était insuffisant pour atteindre ses objectifs.

Selon un gestionnaire de fonds ne souhaitant pas être nommé, “la spéculation à la baisse est en train de se tarir”.

Dans la matinée, la baisse en février du Zew, qui mesure les attentes des milieux financiers pour l’économie allemande, a pesé sur la tendance.

Mais le marché parisien a ensuite bénéficié de la forte accélération de l’activité industrielle dans la région de New York en février.

Les valeurs bancaires ont été bien orientées, confortées par les bons chiffres de la britannique Barclays, alors que BNP Paribas démarrera mercredi le cycle de présentation des résultats. La valeur a pris 2,79% à 49,20 euros.

Société Générale s’est appréciée de 4,54% à 41 euros, Crédit Agricole de 4,13% à 10,46 euros et Natixis de 7,11% à 3,36 euros.

En revanche, L’Oréal a cédé 4,65% à 73,18 euros, soit la plus forte baisse du CAC 40. Le numéro un mondial des cosmétiques a publié des résultats solides mais inférieurs aux prévisions des analystes, notamment au quatrième trimestre.

“C’est une valeur qui se paie cher et si ses résultats ne sont pas conformes aux prévisions, la sanction est immédiate”, a expliqué un opérateur parisien.

Euronext (CAC 40)