éléphone portable, le 15 septembre 2006 à Paris (Photo : Fred Dufour) |
[17/02/2010 16:18:51] BESANÇON (AFP) A la pointe du “m-tourisme” (tourisme avec téléphone mobile), le Comité départemental de tourisme (CDT) du Doubs développe le flashcode, un code barre lisible avec un mobile qui informe les touristes via internet.
Monuments historiques, sites touristiques, musées, gites, fêtes populaires locales: le touriste peut désormais s’informer en un clic de son téléphone portable.
“Le Doubs est précurseur dans le m-tourisme, à savoir le tourisme mobile qui permet la réception d’informations et de services touristiques via des appareils nomades”, a indiqué mercredi à l’AFP Sylviane Dornier du CDT du Doubs.
Très développée au Japon, cette technologie est aussi utilisée notamment dans les rues de la ville de Sarlat (Dordogne) et sur les abribus de la RATP à Paris.
A Besançon, le flashcode est un code deux dimensions (2D) de forme carrée, disposé sur un support papier. Il est lu avec un téléphone portable, comme pour prendre une photo, et renvoie à un site internet qui héberge des vidéos, des informations sur un lieu touristique, l’agenda des événements à venir ou encore des offres promotionnelles.
Pour être compatible, le téléphone doit être équipé de la fonction appareil photo et de la technologie 3D, afin de télécharger l’application nécessaire (envoyer “flash code” au 30130, coût d’un sms).
“Le flashcode est un outil complémentaire du papier. On s’aperçoit qu’on a encore besoin de toucher le support papier, mais on s’adapte aussi aux jeunes générations qui ont grandi avec le web”, explique Sylviane Dornier.
“Le web papier permet ainsi de conserver l’édition papier tout en étant ouvert aux nouvelles technologies, qui apportent des informations supplémentaires”, ajoute-t-elle.
Le CDT du Doubs a inséré plusieurs flashcodes dans le dernier numéro de son magazine, désormais annuel, qui fête son 25e numéro et ses 50 ans en février 2010.
Il envisage d’intégrer des flashcodes un peu partout, jusque sur les sets de table des restaurants. “Une manière sympa d’attendre à table tout en s’informant”, estime Mme Dornier.