[19/02/2010 12:18:20] PARIS (AFP)
à l’atterrissage le 11 décembre 2009 à Séville, en Espagne (Photo : Bertrand Guay) |
La proposition des Etats de prendre en charge une partie du surcoût de l’avion de transport militaire A400M est “un minimum” par rapport à ce dont EADS a “besoin pour continuer le programme”, a déclaré Thomas Enders, le patron de l’avionneur européen, dans un entretien avec le Financial Times paru vendredi.
“Nous avons fait des progrès, c’est indéniable”, a dit M. Enders au quotidien britannique. Cependant, “je le considère comme un minimum par rapport à ce dont nous avons besoin pour continuer le programme”, a-t-il ajouté à propos de l’offre des sept pays clients de l’A400M de partager le surcoût du programme à hauteur de 3,5 milliards d’euros pour un total estimé à 5,2 milliards.
“Je pense qu’il y a de bonnes chances que nous arrivions à un accord. Mais vous ne me verrez pas déborder d’enthousiasme”, a-t-il ajouté.
Car, a-t-il encore dit, cette proposition ne va pas laisser Airbus et sa maison mère EADS dans “une situation confortable”.
Airbus négocie depuis plusieurs mois avec ses clients un partage du surcoût de ce programme. EADS a fait état mercredi d’avancées dans ces négociations, tout en soulignant qu’il n’y avait pas encore de “projet d’accord”.