[19/02/2010 21:28:01] NEW YORK (AFP)
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| à la Bourse de New York, le 5 février 2010 (Photo : Chris Hondros) |
La Bourse de New York était en petite hausse vendredi à la mi-journée, comblant progressivement les pertes enregistrées à la suite de l’annonce d’un relèvement du taux d’escompte de la Réserve fédérale: le Dow Jones gagnait 0,16% et le Nasdaq 0,09%.
Vers 17H00 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 16,40 points à 10.409,30 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 1,97 point à 2.243,68 points.
L’indice élargi Standard & Poor’s 500 de son côté avançait de 0,22% (2,44 points) à 1.109,19 points.
Jeudi, Wall Street avait fini en hausse après des indicateurs encourageants notamment pour l’activité manufacturière. Le Dow Jones avait gagné 0,81%, le Nasdaq 0,69% et le S&P 500 0,66%.
La confiance engrangée tout au long de la journée de jeudi a toutefois été ébranlée par l’annonce, peu après la clôture, du relèvement du taux d’escompte de la Fed –celui auquel se refinancent les banques– d’un quart de point à 0,75%. Une décision considérée comme un premier pas vers la normalisation de l’économie.
Si la Fed avait donné des signes précurseurs, laissant entendre il y a quelques jours que de telles mesures étaient sur le point d’être mises en oeuvre, sa décision a tout de même pris les investisseurs de court, laissant “apparemment craindre que le rebond de l’économie ralentisse avec la suppression des programmes de relance”, a expliqué Al Goldman, de Wells Fargo Advisors.
Mais le marché semblait digérer l’annonce à la mi-journée.
“La nouvelle est contrebalancée par le fait que c’est une reconnaissance de la convalescence de l’économie, et que certains s’inquiétaient que les taux soient maintenus trop bas, risquant de créer une autre bulle”, a observé Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.
La Fed a précisé que son taux directeur, quasi nul, devrait être maintenu inchangé encore un certain temps.
Les investisseurs ont par ailleurs été rassurés par la hausse moins forte qu’attendu en janvier des prix à la consommation – alors que côté prix à la production on avait appris jeudi une accélération de la hausse – ce qui laisse une marge de manoeuvre à la politique monétaire de la Fed, qui a pour mission de dompter l’inflation.
