[21/02/2010 15:30:18] AMMAN (AFP)
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| çais François Fillon et le roi Abdallah II de Jordanie, le 21 février 2010 à Amman. (Photo : Khalil Mazraawi) |
Après la Syrie avec qui Paris a récemment repris langue, le Premier ministre français François Fillon a fait escale dimanche en Jordanie, un pays “ami” de longue date où la France veut amplifier sa présence économique, notamment dans le nucléaire civil.
Au total, sept accords ont été signés dont deux dans le domaine nucléaire. Un accord minier entre le gouvernement jordanien et le groupe français Areva pour l’exploitation des gisements d’uranium dans le centre de la Jordanie, pour un montant potentiel de 600 millions d’euros selon Matignon.
Un autre accord a également été signé pour la création d’un organisme de formation pour les ingénieurs et techniciens dans le domaine nucléaire et de l’énergie.
Le chef du gouvernement, qui a rencontré à la mi-journée le roi Abdallah II, souhaite nouer un “partenariat global ambitieux” avec la Jordanie.
“Il existe une amitié forte et sincère qui doit nous permettre de faire davantage ensemble, qu’il s’agisse de grands projets de développement ou qu’il s’agisse de la paix dans la région”, a déclaré M. Fillon à Amman.
“Je suis venu ici à Amman pour développer entre la France et la Jordanie un partenariat commercial, un partenariat d’investissement, un partenariat technologique”, a-t-il dit lors d’un Forum économique regroupant des dizaines de chefs d’entreprises et hommes d’affaires des deux pays. La délégation française compte une trentaine de chefs d’entreprises.
Même si la France est le premier investisseur non arabe en Jordanie, M. Fillon a souligné que “les exportations françaises vers la Jordanie sont encore modestes”.
La France est le troisième exportateur européen en Jordanie, mais seulement le 13e en général.
Le Premier ministre a ainsi expliqué que les entreprises françaises “suivent avec beaucoup d’intérêt les grands projets” engagés par Amman. Plus de 200 grands projets sont en cours en Jordanie.
M. Fillon a estimé “que les opportunités de croissance étaient élevées pour le commerce et les investissements” en Jordanie rappelant que la croissance jordanienne a atteint plus de 3% en 2009, “un chiffre qui peut faire des envieux”.
“Vous avez fait beaucoup mieux en 2009 que Mme Lagarde”, en allusion à sa ministre de l’Economie Christine Lagarde qui l’accompagne, a-t-il souri.
