Total : début de la rencontre avec les syndicats, pas de risque de pénurie ce week-end

[21/02/2010 15:39:53] LA DEFENSE (Hauts-de-Seine) (AFP)

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éprésentants syndicaux arrivent devant le siège de Total, le 21 février 2010 à La Défense. (Photo : Fred Dufour)

La direction de Total a assuré dimanche, juste avant l’ouverture d’une rencontre avec les syndicats, que la grève dans les raffineries du groupe n’entraînait “pas de risque de pénurie d’essence pour ce week-end” et qu’un nouveau point sur ce sujet serait fait lundi.

Pour leur part, les syndicats ont réclamé à leur arrivée au siège de Total, à La Défense (Hauts-de-Seine), que la rencontre consiste en de réelles négociations, la CGT, premier syndicat du groupe, menaçant de quitter la réunion si ce n’était pas le cas.

Syndicats et direction de Total ont entamé en début d’après-midi ces discussions, alors que l’ensemble des raffineries du groupe est en grève illimitée, pour défendre celle de Dunkerque, menacée de fermeture, et peu avant une rencontre entre le ministre de l’Industrie Christian Estrosi et le PDG Christophe de Margerie.

Le porte-parole de la direction a indiqué pour sa part que la réunion, à laquelle ne participe pas M. de Margerie, “sera longue”.

Interrogé par des journalistes sur des risques de pénurie, il a affirmé qu’il n’y avait “pas de risque de pénurie pour ce week-end”. “Un point sera fait demain (lundi)”, a-t-il assuré, rappelant que les stocks des dépôts de carburant représentent entre 10 et 20 jours de consommation.

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évrier 2009 à Paris. (Photo : Eric Piermont)

A son arrivée, le représentant de la CGT, premier syndicat dans l’ensemble du groupe, Charles Foulard, s’est dit “remonté, en colère et déterminé”, ajoutant que si cette réunion n’était pas une vraie négociation, son organisation “quitterait la séance”.

De son côté, Philippe Wullens pour Sud, premier syndicat à la raffinerie de Dunkerque, a déclaré vouloir “une négociation en bonne et due forme, la tenue d’un CCE (comité central d’entreprise) avant la première semaine de mars et de plus le redémarrage de notre outil de travail”.