éseau social Twitter, le 9 février 2010 à Paris (Photo : Loic Venance) |
[28/02/2010 08:31:47] SANTIAGO (AFP) De nombreux Chiliens se sont rués sur les réseaux sociaux internet, tels Twitter ou Facebook, pour envoyer des messages à leurs familles après le séisme dévastateur qui a tué au moins 300 personnes et coupé les communications dans de nombreuses villes.
La population a envoyé des nouvelles, des photos et des messages d’appels à l’aide tout comme des informations de première main sur la secousse qui a surtout frappé le centre et le sud du pays sud-américain.
“A 3h34 (6h34 GMT), je me suis réveillé. Je tremblais. Cela m’a pris une seconde pour me rendre compte que c’était fort, très fort, et je me suis levé d’un bond du lit pour faire ce qu’on apprend à tous les enfants au Chili en cas de séisme: s’éloigner des fenêtres et se mettre sous le chambranle de la porte”, écrit Cony Stur connecté sur Twitter via son téléphone portable.
“Sans lumière, les lignes téléphoniques coupées, sans internet, ni télévision ni une radio à piles, ma seule source d’information sur ce qu’il se passait a été Twitter pendant les cinq heures qui ont suivi, vu que miraculeusement le réseau 3G fonctionnait sans problèmes”, raconte-t-il.
Sous le mot clef #terremotoChile ou #chile, des utilisateurs donnaient des recommandations, proposaient des prières ou racontaient leur expérience du séisme, parmi les plus violents au monde depuis un siècle.
Tele13online raconte que le centre historique de Curico, à 200 km au sud de Santiago, une des villes les plus touchées par le séisme, était “pratiquement à terre” et que son église était “cassée en deux”.
Pareil sur Facebook. “Si quelqu’un peut appeler chez moi et me donner des signes qu’ils vont bien, je le remercierai”, demande Carlos Jaque, avant qu’un de ses amis réponde: “J’ai eu ton père, mais l’appel a été coupé, je suppose qu’ils vont bien”.
Nazly décrit la ville de Concepcion, la deuxième du pays et la plus touchée par le séisme. “C’est impressionnant ce que j’ai vu dans les rues. Mon appartement a résisté. Nous allons bien, grâce à Dieu. J’espère que vous allez tous bien”, narre-t-il sur sa page personnelle.
L’internet est également devenu un outil de recherche des personnes disparues.