Classement Forbes 2010 : Alwaleed Bin Talal entre dans le «Top 20» mondial des plus grandes fortunes

Outre le détrônement de Bill Gates par le mexicain Carlos
Selim Helu & famille, c’est l’une des principales nouveautés de l’édition 2010
du classement de Forbes : l’émir
Alwaleed Bin Talal Alsaud
entre dans le TOP 20
des plus grandes fortunes dans le monde. Par la même, l’homme d’affaires
saoudien, dont la fortune est actuellement estimée à 19,4 milliards de dollars,
se maintient dans la pole position à l’échelle du monde arabe, très loin devant
les autres richards de la région. Le concurrent arabe le plus proche au
classement pointe à la 64ème place; et il s’agit d’un autre saoudien : Mohamed
Al Amoudi, dont la fortune (10 milliards de dollars), représente la moitié de
celle de l’émir Alwaleed Bin Talal Alsaud. Figé jusqu’à la troisième position
–occupée cette année encore par Nasser Al Kharafi & famille. Signe que la crise
commence un peu à s’éloigner, du moins pour certains, les fortunes arabes –comme
les autres- sont en augmentation. A titre d’exemple, celle du n°1 arabe a
progressé de près du tiers (de 13,3 à 19,4 milliards de dollars). Mohamed Al
Amoudi (de 9 à 10 mds $) et Nasser Al Kharafi (de 8,1 à 8,7 mds $) ont également
vu les leurs progresser.

N’empêche, la tempête économique et financière mondiale a fortement fait
ressentir ses effets. Certains hommes d’affaires riches voient leurs fortunes
baisser et dégringolent, en conséquence, au classement. C’est le cas notamment
de Abdelaziz Al Ghurair & Family, dont la fortune a littéralement fondu de plus
de la moitié passant de 8,1 à 3,5 milliards de dollars), et de la 4ème à la 8ème
place à l’échelle du monde arabe.

Parfois, les effets sont encore plus dramatiques. C’est le cas de dix sur les 28
classés arabes en 2009 et qui ont disparu de celui de 2010. Parmi ces victimes
de la crise on trouve quatre saoudiens (Maan Al Sanea, Sulaiman Alghosaibi,
Khalil Bin Mahfouz, et Abdullah Al Rajihi), trois Koweitiens (Mohamed Al Bahar,
Bassam et Kutayba Alghanim), deux Emiratis (Mansour Bin Zayed Al Nahyan –prince,
membre de la famille régnante, président de la First Gulf Bank- et propriétaire
de Manchester City Football Club- et Khalaf Al Habtour) et un Libanais (Habib
Mikati).

Au total, on ne compte au Classement Forbes 2010 que 22 détenteurs de fortunes,
contre 28 l’année précédente.

Des six familles milliardaires représentées par plus d’un membre, trois (Al
Rajhi, Mikati, et Alghuraïr) ont vu l’un d’entre eux sortir du classement de
Forbes. Deux (Al Futtaïm –EAU- et Hariri –Liban) se maintiennent. Une seule voit
le cercle de ses membres figurer dans ce hit-parade des milliardaires. Il s’agit
de la famille de Naguib Sawiris, patron d’Orascom, qui voit Samih faire son
entrée au sein de ce club très fermé.

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