Medef : l’UIMM ne donnera pas de consigne de vote jeudi lors de sa convention

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ésident du Medef Laurence Parisot et le président de l’UIMM Frédéric Saint-Geours lors d’un séminaire le 28, août 2008 à Palaiseau. (Photo : Eric Piermont)

[18/03/2010 10:51:24] PARIS (AFP) L’UIMM, la puissante fédération du Medef qui tient jeudi sa convention annuelle, ne donnera à cette occasion aucune consigne de vote en vue des élections à la présidence du Medef qui auront lieu début juillet, a-t-elle fait savoir à l’AFP.

L’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), qui organise cette convention sous le thème “nous engager pour les entreprises industrielles”, apportera à cette occasion “toute sa contribution à un débat de fond en vue de l’élection pour le renouvellement de la présidence du Medef”, a expliqué une porte-parole.

“Mais elle ne se prononcera pas à l’issue de sa convention sur une quelconque consigne de vote”, a-t-elle ajouté.

Les élections pour la présidence du Medef, dont l’UIMM est le plus gros contributeur financier, doivent se tenir le 1er juillet.

En 2005, Laurence Parisot, issue du monde des services, avait été élue face au candidat de l’UIMM, traditionnel faiseur de rois du Medef.

Le patronat de la métallurgie a ensuite payé l’affaire des “retraits en liquide” suspects au sein de son organisation révélée fin 2007, par une brutale mise à l’écart.

Son président, Frédéric Saint-Geours, a d’ores et déjà indiqué qu’il ne serait pas candidat cette année.

Pour le moment, Laurence Parisot est la seule candidate officiellement déclarée à la présidence du Medef. Toutes les candidatures doivent être déposées avant le 1er mai.

En janvier, l’actuel vice-président du régime d’assurance chômage (Unedic), Geoffroy Roux de Bézieux, avait laissé entendre qu’il pourrait se présenter dès cette année. Selon Le Parisien paru jeudi, il devrait bien se présenter et serait soutenu par l’UIMM.

“C’est prématuré, le débat doit d’abord porter sur le projet avant de porter sur les hommes (ou les femmes)”, a-t-il pour sa part déclaré jeudi à l’AFP.

Côté UIMM, on martèle que le débat ne porte pas actuellement sur le soutien de tel ou tel candidat.