L’Office des céréales de Tunisie a lancé, ces jours-ci, un appel d’offres
international pour l’achat de 75.000 tonnes de blé meunier tendre et 50.000
tonnes d’orge fourragère, selon des traders européens.
Et par coïncidence, dans le même temps, l’organisme équivalent algérien était
autorisé à exporter une partie de sa surproduction d’orge de 2009. En somme, une
offre et demande sur le même marché, en l’occurrence le “marché maghrébin”.
Une histoire qui peut venir alimenter les chroniques du Non-Maghreb… Car,
comment expliquer que les deux pays voisins maghrébins s’ignorent en matière de
commerce, c’est-à-dire l’un voulant vendre ce que l’autre justement veut
acheter. Mais au lieu de conclure le marché, ils préfèrent s’adresser au marché
dit “international”. Comme quoi, le marché commun maghrébin, rêvé depuis belle
lurette, a encore du chemin à faire…
En tout cas, pour savoir si la Tunisie pourrait éventuellement acheté de l’orge
algérien, nous avons tenté de joindre le directeur de l’OC tunisien, qui, hélas,
était en réunion depuis 2 jours, nous a-t-on dit.
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