Wall Street ouvre en hausse et accueille positivement l’accord sur la Grèce

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ût 2007 à New-York (Photo : Timothy A. Clary)

[26/03/2010 13:53:54] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York a ouvert en petite hausse vendredi, réservant un accueil positif à l’accord trouvé en Europe pour un plan d’aide financier à la Grèce: le Dow Jones gagnait 0,24% et le Nasdaq 0,47%.

Vers 13H40 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 25,70 points à 10.866,91 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 11,24 points à 2.408,65 points.

L’indice élargi Standard & Poor’s 500 avançait de 0,32% (3,76 points) à 1.169,49 points.

Jeudi, Wall Street avait été confinée autour de l’équilibre, effaçant ses gains peu avant la clôture alors que de nouvelles dissensions s’exprimaient parmi les dirigeants européens sur une aide financière à la Grèce. Le Dow Jones avait gagné 0,05% mais le Nasdaq avait perdu 0,06% et le S&P 500 0,17%.

Les propos très durs du président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet sur une participation du Fonds monétaire international à un plan d’aide financier à la Grèce avaient alors inquiété, mais l’accord finalement trouvé jeudi soir semblait rassurer le marché boursier.

“Il semble donc que la Grèce puisse échapper au pire pour l’instant, et cela aide à offrir une influence stabilisatrice après la glissade tardive d’hier”, a constaté Patrick O’Hare, du site d’analyse Briefing.com.

Le mécanisme d’aide agréé, auquel est associé le FMI, est un dispositif de prêts que la Grèce pourra utiliser “en dernier recours” si elle ne parvenait plus à emprunter à des taux raisonnables sur les marchés pour financer ses déficits.

Le marché obligataire se stabilisait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans s’établissait à 3,891% contre 3,901% mercredi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,779% contre 4,777% la veille.

Après sa chute cette semaine, les investisseurs vont surveiller de près le marché obligataire, a prévenu Patrick O’Hare.

Le repli continu du marché “pourrait avoir une influence déstabilisatrice sur la Bourse si l’hypothèse devient que les taux montent davantage à cause des inquiétudes pour le déficit que parce que les investisseurs délaissent (les obligations) au profit des actions”, a indiqué l’analyste.

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