Du côté d’Alger, on y croit, la seule question, c’est pour quand. En tout cas,
Amir Mirchi, vice-président de Rio Tinto Alcan pour la région Moyen-Orient et
Afrique du Nord (leader de l’aluminium dans le monde), s’exprimant en marge de
la tenue d’un séminaire portant sur la responsabilité sociale des entreprises,
organisé au siège de l’ambassade du Canada en Algérie, a souligné que son groupe
«affiche l’ambition franche d’investir en Algérie dans une usine d’aluminium,
dépassant même les capacités de l’usine réalisée avec Sohar Aluminium au
sultanat d’Oman», rapporte le site web
www.algerie-dz.com, qui indique que cette
usine d’électrolyse, nouvellement inaugurée, a une capacité de production
initiale de 360.000 t par an.
La même source indique que ce projet est à même de permettre à l’Algérie de
diversifier ses ressources, et donc de ne plus être dépendante de l’industrie
gazière. S’il est réalisé, ce projet pourrait avoir des répercussions en matière
de transformation de cette énergie, tout en créant beaucoup de postes d’emploi
et des infrastructures.
M. Mirchi estime que l’Algérie, compte tenu des baisses attendues en termes de
production d’aluminium en Europe dans les prochaines années, se doit de se
positionner.
Notre source rappelle que les partenaires de Rio Tinto Alcan dans le projet
Sohar Aluminium sont Oman Oil Company SAOC et Abu Dhabi Water and Electricity
Authority.
