Le cabinet d’audit et de conseil Mazars, spécialisé dans l’audit et les services
aux entreprises a récemment publié un rapport sur ce qu’on pourrait appeler les
points de compétitivité de 11 pays africains, à savoir l’Afrique du Sud, le
Bénin, le Botswana, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, l’Ile Maurice, la
Libye, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie.
Concernant la Tunisie, le rapport indique : «proximité du marché européen, vaste
potentiel touristique et une diversification de l’économie fait de la Tunisie un
pays qui présente des atouts significatifs. Sans compter que l’Accord de
partenariat avec l’Union européenne a entraîné une progressive mise à niveau de
l’industrie, des infrastructures et du secteur financier…».
Selon MAZARS les dix points forts de la Tunisie sont :
– une société ouverte et moderne,
– une économie diversifiée,
– une position géographique favorable à l’investissement,
– un potentiel naturel important,
– une main-d’œuvre compétente,
– des indicateurs macroéconomiques positifs,
– une intensification des accords internationaux,
– un environnement favorable aux affaires,
– un
guichet unique pour créer son entreprise,
– des infrastructures fonctionnelles, denses et modernes.
Concernant la main-d’œuvre, et tout en rappelant qu’en 2008, la population
tunisienne était estimée à 10,4 millions d’habitants, le rapport indique que le
pays met sur le marché de l’emploi des profils aux qualifications variées : près
de 10.000 ingénieurs sont en activité, 53% des candidats à l’emploi ont un
niveau universitaire et maîtrisent les outils technologiques. A partir de ces
données, les experts ont établi un rapport de cause à effet quant au choix de
l’implantation de
l’Université Paris-Dauphine à Tunis, qui a accueilli début
octobre 2009 ses premiers étudiants.