Emirates international investments Company (EIIC), le fonds
d’investissements
d’Abu Dhabi, quitte l’Algérie. C’est le site algérien TSA (Tout Sur l’Algérie)
qui l’annonce, précisant au passage que EIIC aurait renoncé à la réalisation de
Dounia Parc, un projet immobilier et de loisir situé à l’ouest d’Alger.
Ce projet devait regrouper, notamment, des activités
commerciales (sur 4% du
terrain), et 77% seraient consacrés à un parc avec des jardins botaniques, un
amphithéâtre de 5.000 places, à des aires de jeux, un golf de 18 trous… et un
parking de 8.000 places.
Dounia Parc, l’un des plus grands parcs d’Algérie, devait être finalisé en 2012,
soit 5 années après la présentation de sa fiche technique par le ministre de
l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, écrit le site
econostrum.com. Sur une superficie de 800 hectares, ce méga projet d’un montant
de 3,7 milliards d’euros devait accueillir quelque 13.000 logements de standing,
une tour de 47 étages, un hôpital international et 500 chambres ainsi qu’une
piscine… C’est EIIC qui devait supportant 80% du montant.
Seulement voilà, deux ans après la présentation du projet, aucun bâtiment n’est
sorti de terre, et en lieu et place, des arbres ont été plantés et des
éoliennes.
La même source indique que, il y a quelques années, le groupe émirati «avait
annoncé le lancement de plusieurs projets en Algérie : une ferme de 5.000
hectares avec 10.000 vaches laitières à Tiaret (sud-ouest), une usine de
production de câbles électriques, un hôtel 5 étoiles d’environ 147 M € doté de
478 postes d’emploi à Moretti (côte ouest de la capitale)»…
Il faut reconnaître que l’émirat a été durement touché par la crise économique
mondiale. Ce qui explique le désengagement des groupes émiratis dans
l’immobilier au Maghreb en général (notamment en Algérie, Maroc et Tunisie).
C’est le cas également des groupes Emaar et Dubal-Moubadala.