çois Roubaud président de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME), quitte le 12 avril 2010 le ministère du Travail à Paris. (Photo : Jacques Demarthon) |
[19/04/2010 09:40:40] PARIS (AFP) La paralysie du transport aérien n’affecte, pour le moment, que les PME dont l’activité est tributaire du transport aérien, mais l’ensemble des PME pourrait rencontrer des difficultés de trésorerie dues à des retards de paiements transitant par voie postale, indique lundi la CGPME.
“A ce stade, et au-delà des absences de salariés dans l’incapacité de réintégrer leur lieu de travail, les conséquences négatives ne se font directement sentir que pour les PME dont l’activité est immédiatement tributaire du transport aérien (tourisme, export, fret aéroportuaire), écrit la Confédération générale des petites et moyenne entreprises (CGPME) dans un communiqué.
“Pour autant, si cette situation devait perdurer, l’ensemble des PME françaises rencontrerait des difficultés notamment dues au retard dans l’acheminement du courrier”, poursuit-elle. En effet, près de 25% des paiements, en particulier les factures, se font encore par chèques, dont beaucoup transitent par voie postale, précise-t-elle.
La CGPME appelle donc les pouvoirs publics à “tout mettre en oeuvre pour faciliter les moyens de transport ferroviaire ou routier de substitution”.